Dévoilé lors de l'X05, Mass
Effect est le premier jeu d'une trilogie
développée par les Canadiens de
Bioware, à qui l'on doit plusieurs jeux
de rôle de renom, dont Baldur's Gate I
et II, NeverWinter Nights, Star
Wars Kotor et Jade
Empire. Ce nouveau RPG, qui s'est
fait longuement attendre, se déroule
dans un univers futuriste de Science-Fiction.
Suite
à plusieurs découvertes dans notre système solaire de ruines
et artefacts d'une ancienne race très avancée mais mystérieusement
disparue, l'humanité a fait un important bond technologique permettant
notamment de se déplacer dans la galaxie à des vitesses dépassant
celle de la lumière. 2183, alors que les Humains tentent de se trouver
une place au sein des différentes races extraterrestres, on nous propose
de prendre en main la destinée du commandant Shepard. Un militaire de l'Alliance
humaine et candidat potentiel pour devenir Spectre, une sorte d'agent spécial
au service du conseil de la Citadelle, le centre économique, politique
et culturel de la Voie Lactée. L'histoire débute à bord du
Normandy, un vaisseau de l'Alliance qui se dirige vers la colonie d'Eden Prime,
où une mystérieuse et très ancienne balise a été
découverte.
L'univers futuriste
créé par Bioware est vraiment admirable. Ce qui frappe très
vite, c'est l'incroyable richesse et la cohérence de tout le background
du jeu. Au fil des discussions, on en apprend plus sur les diverses races extra-terrestres
rencontrées, leurs relations actuelles, sur les conflits passés,
les enjeux politiques. Les curieux trouveront de nombreuses informations consultables
dans le codex, une sorte d'encyclopédie très intéressante
qui s'étoffe au fur et à mesure de nos discussions et découvertes
dans le jeu. Ce codex présente notamment les races aliens actuelles et
disparues, divers groupements et factions, les lieux importants, l'origine des
pouvoirs biotiques, ou encore des explications sur de nombreuses nouvelles technologies
utilisées dans le jeu. De quoi combler tout fan de Science-Fiction qui
aime connaître tous les détails et s'immerger encore plus dans ce
monde très riche.
Tout comme dans
Oblivion de Bethesda,
il est possible dans Mass Effect de personnaliser de façon importante son
avatar. On choisit son prénom, son lieu de naissance et son passé
(qui même s'ils paraissent insignifiants, ont tous deux une influence sur
quelques dialogues et missions secondaires), son sexe, son apparence et sa classe.
Concernant l'apparence, c'est au niveau du visage que cela se détermine
avec la forme du nez, des yeux, du menton, des oreilles, avec les divers types
de coupes de cheveux, de pilosité, cicatrices ou encore teints de peau.
Bref, un système pratique et bien complet pour qui aime personnaliser son
héros. Les plus impatients, ou les moins créatifs, peuvent toujours
choisir les apparences proposées par défaut, que Shepard soit homme
ou femme. Six classes de personnages sont disponibles : le soldat (spécialisé
dans les combats, pouvant utiliser toutes les armes à feu et les armures
les plus lourdes), l'ingénieur (expert en technologie, utilisant son Omnitool
pour guérir ses alliés et affaiblir à distance l'ennemi en
détruisant par exemple ses boucliers), l'adepte (spécialiste biotique
capable d'agir sur les champs gravitationnels et notamment de projeter en l'air
ses adversaires). Les trois classes restantes sont des mélanges des précédentes,
soit sentinelle (adepte/ingénieur), porte-étendard (adepte/soldat)
et franc-tireur (soldat/ingénieur).
Les classes sont variées et toutes
intéressantes, chacune possédant ses avantages et faiblesses. Pour
y remédier, deux compagnons nous accompagnent lors de l'aventure. Il est
possible de les choisir et d'en changer à chaque sortie du vaisseau. Six
compagnons disponibles, correspondants aux six classes évoquées
ci-dessus, et qu'il est judicieux, si l'on cherche l'efficacité, de bien
combiner pour que leurs forces additionnées à celles du héros
soient équilibrées. Le système de progression se fait par
niveaux, avec à chaque passage la possibilité d'attribuer quelques
points dans les diverses compétences qui varient selon la classe choisie.
Après un certain nombre de points investis dans une compétence,
des capacités spéciales sont débloquées. La plupart
s'utilisent en situation de combat, en maintenant le bouton RB enfoncé
pour choisir celles à utiliser, que ce soient les nôtres ou celles
des deux coéquipiers. A titre d'exemples, citons la capacité surpuissance,
liée à la compétence fusils d'assaut et qui permet de tirer
des rafales plus longues et plus précises, ou encore sabotage, lié
au décryptage, qui neutralise les armes de l'ennemi. A noter que la gestion
du passage de niveaux pour les coéquipiers, ainsi que l'utilisation de
leurs pouvoirs en combat peut se faire de façon manuelle ou automatique.
Tout
comme lors de l'exploration, les combats se déroulent avec une vue à
la troisième personne. Un système de couverture est présent,
comparable à ceux que l'on trouve notamment dans Ghost
Recon Advanced Warfighter, sans être toutefois autant efficace.
Quatre types d'armes sont utilisables : les pistolets, les fusils d'assaut, les
fusils à pompe et les fusils de précision. Selon la situation, on
peut changer son arme ou celle de ses deux coéquipiers de façon
très simple à l'aide du bouton LB qui fait apparaître une
roue de sélection, comparable à celle des pouvoirs évoquée
plus haut (RB), et mettant ainsi l'action en pause. La taille du viseur dépend
de nos compétences dans le type d'arme sélectionné. Plus
le viseur est grand, moins la cible est facile à toucher. Pour le fusil
de snipe, les personnages n'ayant aucune formation dans le domaine ne peuvent
tout simplement pas utiliser le zoom de l'arme. Un système intelligent
qui mélange le côté réflexes et précision de
tir du joueur, aux aspects plus jeu de rôle, avec une influence certaine
des compétences du personnage sur la précision de tir et les dégâts
infligés. Le seul véritable reproche à formuler au niveau
des combats est l'intelligence artificielle médiocre des alliés.
Bien que des ordres puissent leur être donnés à l'aide de
la croix directionnelle, leur placement s'avère souvent aléatoire.
Les ordres ne sont que peu respectés par les alliés, qui utilisent
fréquemment des points de couverture gênant notre positionnement,
ou alors qui restent à découvert, s'exposant ainsi dangereusement
aux tirs ennemis. Dommage. Malgré cela et la disparition, lors du développement
du jeu, du placement des unités qui pouvait se faire en pause, les combats
sont agréables, bien rythmés et tactiques. La combinaison de divers
pouvoirs utilisés à la suite permet de varier les approches des
affrontements. On peut ainsi utiliser le pouvoir biotique de lévitation
pour mieux exposer une cible aux snipers, ou alors pour la lancer au loin avec
le pouvoir de projection. Autre exemple, avec le pouvoir de singularité
créant un vortex aspirant cibles et objets à proximité, qui,
utilisé avec une grenade bien placée, peut s'avérer très
efficace.
A côté
de la quête principale qui nous occupe pendant une vingtaine d'heures environ,
Mass Effect propose toute une série de missions secondaires, ajoutant facilement
20 à 40 heures de jeu à l'ensemble. Concernant la durée de
vie, on note que la rejouabilité est importante et qu'il est même
conseillé de refaire plusieurs fois l'aventure si l'on veut tout découvrir,
notamment au niveau de la résolution des quêtes et des dialogues.
La limite du niveau du personnage est fixée à 50 lors de la première
partie, et peut atteindre 60 en reprenant son avatar lors d'une deuxième
aventure, en corsant pourquoi pas le niveau de difficulté. Plusieurs succès
à déverrouiller encouragent également à refaire plusieurs
fois l'aventure. Ces succès sont bien pensés, et chose assez nouvelle,
plusieurs d'entre eux donnent droit à un bonus directement dans le jeu
(et parfois même pour les parties suivantes), comme par exemple le fait
de devenir "riche" en économisant un million de crédits,
qui débloque non seulement un succès, mais qui donne également
accès à du nouveau matériel chez certains vendeurs.
Les
missions secondaires peuvent se dérouler dans l'une des (un peu trop rares)
grandes villes du jeu, ou alors dans l'espace lors de l'exploration. Via la carte
de la galaxie présente dans notre vaisseau, on accède à une
représentation de la Voie Lactée. Celle-ci comporte plusieurs secteurs
explorables, dont le nombre augmente au cours du jeu. Chaque secteur présente
entre un et cinq systèmes solaires que l'on peut visiter à l'aide
du Normandy. Chacun de ces systèmes comporte ensuite plusieurs planètes,
et parfois quelques lunes d'importance, un astéroïde, ou encore un
vaisseau à la dérive. Tous ces lieux ne sont pas forcément
visitables. En fait, seule une minorité le sont. Par système solaire,
on compte habituellement une seule planète ou "objet" sur lequel
on peut atterrir. Pour les astres restants, tous présentent une explication
sur sa composition, son atmosphère et des anecdotes éventuelles.
Une partie d'entre eux peuvent en outre être analysés afin de découvrir
quelques objets ou gisements de métaux rares, utiles pour les missions
secondaires de collecte. Si de prime abord, il peut paraître un peu frustrant
de ne pas pouvoir atterrir sur tous les astres existants, cela s'explique parfois
de manière scientifique (géante gazeuse, température extrême).
Par ailleurs, le nombre total de lieux vraiment explorables dépasse quand
même la trentaine, ce qui est déjà conséquent. En outre,
les fiches techniques et la présentation visuelle très réussie
de chaque planète diffèrent pour chacune d'entre elle, apportant
souvent de la richesse et du contenu au background du jeu.
Une fois une planète
explorable découverte, on peut choisir d'y atterrir avec le mako. Ce véhicule
tout terrain permet à l'aide de ses six roues et de ses petits propulseurs
de se déplacer sans encombre dans des reliefs très accidentés.
Le contrôle du mako, un peu déroutant au début, s'avère
agréable avec un peu de pratique. La mitrailleuse et le canon montés
en tourelle et agrémentés d'un zoom permettent de faire le ménage
si des créatures hostiles, ou une bande de pirates, sont rencontrés.
Chaque planète dispose de quelques gisements de métaux à
analyser, quelques satellites accidentés ou autres objets spéciaux
à découvrir, procurant ainsi points d'expérience, argent
ou objets d'équipement. En pénétrant dans un nouveau système,
on reçoit souvent une communication de l'Alliance nous assignant une mission
secondaire ayant généralement lieu à la surface d'une de
ces planètes (base à nettoyer, disparition à élucider,
enquête, etc.). Chaque planète propose un environnement et un relief
uniques, avec pour certaines une atmosphère toxique obligeant le port d'un
casque respiratoire, ou d'autres limitant même le temps de sortie extra-véhiculaire.
Si l'exploration des mondes s'avère souvent intéressante, on regrette
quand même que les lieux intérieurs (mines, bases pirate, vaisseaux
abandonnés) présentent une architecture qui se répète
très vite, mis à part quelques caisses placées différemment.
Par ailleurs, si la réalisation de ces mondes s'avère souvent réussie,
on n'atteint pas, et de loin, la même qualité ni la même richesse
que pour les planètes liées à la quête principale.
Certaines sont en effet un peu vides et pas toujours excitantes. Derniers regrets,
un peu anecdotiques cette fois, on aurait aimé que la pesanteur varie vraiment
d'une planète à l'autre et ait une influence sur le comportement
du mako. Et concernant ce véhicule, il est un peu dommage de constater
qu'il n'est pas améliorable, chose qui avait pourtant été
prévue au départ (voir cette
interview), et dont il reste une trace dans le jeu lors d'un dialogue
sur Novéria.
Les dialogues, déjà un
des points forts de Bioware dans Star
Wars Kotor et Jade
Empire, s'améliorent ici pour atteindre des sommets de perfection.
Toutes les voix sont audibles, et chose nouvelle, c'est également le cas
pour le héros, ou l'héroïne. Les choix de conversation sont
présentés autour d'une roue de dialogue. Afin de gagner de la place
et surtout permettre un enchaînement rapide des échanges verbaux,
les choix de réponses sont résumés en deux ou trois mots
et correspondent à une réponse audible souvent plus longue de Shepard.
Les choix de dialogues du côté gauche permettent parfois de charmer
ou d'intimider son interlocuteur, et généralement de poursuivre
et approfondir la discussion, alors que ceux situés à droite la
font avancer plus rapidement vers son terme. Sur le côté droit toujours,
le choix du haut est habituellement conciliant, ou altruiste, celui du centre
est neutre, et celui du bas plus expéditif et pragmatique. Exit donc les
notions très manichéennes de bien ou de mal, le commandant Shepard
oeuvre invariablement pour le bien de la galaxie, mais les moyens d'y parvenir
peuvent être diplomatiques ou au contraire très agressives, ce qui
donne lieu d'ailleurs à des réponses parfois bien drôles ou
extrêmes. La présentation des dialogues se veut très cinématographique,
avec des changements d'angle de vue bien maîtrisés, des animations
faciales réalistes et des gros plans très réussis, donnant
un aspect dynamique à l'ensemble. Cet aspect est renforcé encore
par la possibilité de couper son interlocuteur d'une simple pressions de
bouton, ou alors de préparer à l'avance sa réponse suivante
avant la fin d'une réplique, afin de rendre les échanges plus fluides
et naturels. Une très grande réussite.
La réalisation graphique est
un autre aspect de qualité de ce jeu. La modélisation et l'animation
des visages, que l'on peut admirer de près lors des dialogues, impressionnent.
Les diverses races aliens sont sur l'ensemble très bien modélisées
et très réussies, mention spéciale pour les Krogans et les
Asari. Certaines sont un peu en retrait malgré tout, comme les Elcors,
les Volus, ou encore quelques espèces animales rencontrées lors
de l'exploration sur les planètes, et qui manquent un peu de détails
et se ressemblent tous. Les environnements sont variés, et si certains
paraissent un peu sobres, tous présentent une architecture originale et
crédible. Certains lieux sont tout simplement magnifiques, à l'instar
de quelques quartiers de la Citadelle, et de certaines planètes montrant
des intempéries, des cieux magnifiques chargés de particules, de
nuages ou de fumées, ou encore d'une pluie de météorites.
Quelques défauts techniques sont cependant à relever. Comme dans
d'autres jeux utilisant l'Unreal Engine 3, tels que Gears
of War ou Bioshock,
Mass Effect présente parfois quelques problèmes lors du chargement
des textures. Celles-ci n'apparaissent en effet pas toujours directement, et l'on
voit à la place pendant parfois trois ou quatre secondes un modèle
avec une texture simplifiée à l'extrême. Cet aspect est surtout
dérangeant lorsqu'il intervient au cours d'un dialogue, où l'on
aperçoit en gros plan un visage presque complètement lisse et sans
vie. Dérangeant, mais heureusement ce n'est pas très fréquent.
On constate quelques chargements lorsque l'on se déplace à pied,
mettant parfois le jeu en pause pendant quelques secondes. Sur l'ensemble cela
reste tout de même tout à fait supportable, d'autant que les développeurs
ont pensé à cacher certains chargements notamment lors des déplacements
en ascenseur. S'ils sont souvent un peu longs, ils donnent lieu à quelques
dialogues "spontanés" entre vos deux coéquipiers, ou permettent
d'écouter les dernières actualités de la galaxie, souvent
liées aux missions du Commandant Shepard. Plutôt sympa. Au vu du
soucis de pop-up de textures évoqué ci-dessus, on se dit qu'on aurait
préféré finalement des chargements parfois un poil plus longs,
qui auraient peut-être permis d'éviter cela. Quelques petits ralentissements
sont parfois visibles également, mais rien qui ne vienne entacher l'aventure.
On s'étonne quand même de trouver ce genre de petits soucis techniques
dans Mass Effect, alors que le jeu était en phase de finalisation et corrections
de bugs depuis au moins six mois avant sa sortie. Dommage, même si l'ensemble
reste au final de très grande qualité et très beau à
voir.
Les musiques, signées Jack
Wall et Sam
Hulick, sont très réussies. Elles sont nombreuses, variées,
parfois douces, parfois épiques et font penser à plusieurs films
mythiques de Science-Fiction des années 80. Leur très grande qualité
permet de nous immerger sans peine dans ce nouvel univers fascinant créé
par Bioware. En raison du nombre important de dialogues parlés et du fait
que les voix du héros sont présentes à double sur le disque
(versions homme et femme), il n'a pas été possible d'intégrer
plus d'un choix de langue audio sur le DVD. La version vendue dans nos contrées
est donc intégralement en français, mais par chance le doublage
s'avère de qualité. Et même si certaines voix sont un peu
en retrait par rapport à leurs homologues en anglais (pas toujours facile
d'égaler Seth Green incarnant Joker en VO, ou encore Keith David pour le
capitaine Anderson), la plupart sont crédibles et très réussies
à l'instar du héros dont le ton est souvent très bon, de
certains Turiens dont le timbre est presque métallique ou encore du Krogan
Wrex avec sa voix caverneuse. La seule chose qui étonne un peu est à
relever au niveau de la traduction de certains termes, comme la race extra-terrestre
Salarian en anglais qui devient en français Galarien.
Mass
Effect est proposé en deux versions, une normale, et une collector limitée.
Cette dernière, pour environ 5 € / 10 CHF supplémentaires,
propose en sus du jeu et du manuel, un boîtier métallique bien rempli
contenant un livret de 34 pages du Galactic Codex (dont certaines sont communes
avec le codex du jeu), un artbook de 36 pages et un DVD bonus. Ce dernier est
entièrement en HD, à lire donc sur sa console et non sur un lecteur
DVD classique. On y trouve quatre documentaires intéressants d'une durée
totale d'environ une heure, mais malheureusement en anglais sans sous-titres.
Ces vidéos sont complétées par cinq trailers officiels et
la pub TV, 18 images de joueur, quatre thèmes pour le dashboard, une galerie
géante de plus de 600 images commentées de design, quelques vidéos
et démos d'autres jeux Xbox 360, et enfin de 10 musiquées tirées
de la BO
de Mass Effect, mais qu'on ne peut hélas pas écouter
sur un lecteur CD, ni extraire.
Mass Effect est un très grand
RPG, un de ceux qui marquent les esprits à l'instar d'Oblivion ou de Kotor.
Plusieurs défauts sont néanmoins présents, dont quelques
soucis techniques, en particulier le pop-up de textures, une IA à la traîne
pour les coéquipiers en combat, une gestion de l'inventaire un peu chaotique
lorsque l'on possède beaucoup d'équipement, et un nombre d'emplacements
de sauvegardes limité de façon incompréhensible à
dix par personnage créé. Malgré cela, l'aventure s'avère
très prenante, grâce à un univers cohérent, riche et
très détaillé, un système de dialogues excellent et
très abouti, des combats réussis doublés de pouvoirs intéressants
à utiliser, des musiques et des graphismes excellents, une utilisation
intelligente des succès, des personnages attachants, une rejouabilité
importante et une histoire passionnante et très immersive. Un premier épisode
particulièrement réussi donc pour cette nouvelle saga signée
Bioware, et dont on espère voir très, très vite la suite
sur nos Xbox 360.
Max73 - 29.11.2007