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Test : Full Auto |
Xbox
360 | |
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Editeur : Sega
Développeur : Pseudo Interactive
Site officiel : www.full-auto.net
Vidéos : rubrique vidéos
Date de sortie : 10.02.2006
Commandez sur : Amazon.fr |
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Langue : français
Joueur(s) hors ligne : 1 à 2
Xbox Live : jouable, et classements
Joueurs en ligne : 2 à 8
Age recommandé : 12+
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Premier du genre sur Xbox 360, Full Auto propose un condensé d'action sur quatre roues. Un type de jeu qui n'est finalement pas très répandu en regard
du nombre de jeux de rally et de simulation toutes machines confondues. Full Auto donnera-t-il un nouveau souffle à ce genre ? Peut-être bien qu'oui, peut-être bien que non.
Un jeu de course avec des voitures équipées d'armes sur le capot et sur le pare-chocs arrière
J'aurais du me méfier. Forcément, on
ne va pas très loin si on ne se défend pas. Trois torpilles dans l'arrière-train et une mine plus tard : c'est l'explosion et nous voici en dernière position. Alors pour revenir
dans la course, il faut abuser des dérapages qui gonflent la jauge de turbo nécessaire à la vengeance.
Cela peut paraître simple dit de cette manière, mais il faudra une bonne dose d'entraînement avant de pouvoir cumuler ces actions : piloter, combattre, éviter, viser, sauter et
déraper.
La conduite des divers véhicules est très différente selon leur classe. Que l'on roule en pick-up, en coupé sport ou en voiture d'antan, il y aura toujours trois données
à prendre en compte : la vitesse, la maniabilité et la solidité de l'engin. Dans un premier temps, on écope logiquement de la voiturette qui traîne et qui se fait dégommer
en un rien de temps puis au fil de la progression dans le mode carrière on débloque des bêtes de course. Un mode carrière conséquent qui propose une multitude d'épreuves
aux objectifs simples : arriver premier et détruire les rivaux tout en cumulant un nombre donné de points.
Souvent les défis se remportent haut la main avec le double, voire le triple de points demandés, avec 20 secondes d'avance sur le temps imposé, et des rivaux détruits en pagaille.
La difficulté n'est pas réellement présente dans Full Auto, il est rare de devoir participer plus de quatre fois à une épreuve afin de remporter la récompense Full
Auto (Or), la plus grande distinction qu'offre le dernier-né de Pseudo Interactive. Si cela semble impossible pour certain, il y a toujours une possibilité d'évoluer grâce aux
récompenses suivantes : semi-Auto et Semi, respectivement argent et bronze. Autant dire qu'à chaque essai, on obtient sans problème la récompense en bronze.
Si l'essentiel du jeu se passe dans la partie carrière pour débloquer de nouvelles voitures, peintures, armes et circuits, il existe néanmoins les sacro-saints
modes arcade, face à face et Xbox Live. La partie arcade se divise en cinq sous-catégories : point à point, aller-retour, saccage, circuit et élimination directe. La section
face à face quant à elle est réservée à deux joueurs en écran splitté, pour plus de joueurs humains, jusqu'à huit, il faudra se tourner vers le mode
Xbox Live.
La jouabilité, malgré le temps d'adaptation indispensable, se révèle très agréable sur le long terme. Full auto est un jeu d'arcade
pur et dur et ça se sent. Ainsi, le droit à l'erreur est permis puisque quasiment tout est destructible. Du poteau électrique, aux glissières des autoroutes en passant par la
façade des immeubles. Deux façons pour anéantir ces éléments : les armes positionnées à l'avant (mitrailleuses, fusils, missiles) ou une méchante
collision de plein fouet. Cette dernière est à utiliser en dernier recours puisqu'il faut conserver le capital robustesse du bolide un maximum de temps afin de conserver une avance confortable
difficilement acquise. A ce titre il faudra apprendre à utiliser les raccourcis à bon escient : traverser la vitrine d'un concessionnaire, réduire en bouillie les grillages pour éviter
les détours ou encore passer entre les containers. Ils sont nombreux.
La principale originalité de Full Auto réside dans la fonction " réparation " qui porte plus ou moins mal son nom car elle permet de revenir en arrière pour modifier
une trajectoire ou éviter une mine fatale. Ce système globalement inutile au tout début du jeu devient rapidement indispensable à un niveau élevé de la compétition,
où les adversaires commencent à devenir coriaces et à abuser eux aussi du turbo. La réparation se révèle en fin de compte agréable à utiliser (avec
RB) mais aussi à voir puisque sa mise en marche déclenche un retour en arrière à vitesse réelle similaire à ce que nous proposait un Prince
of Persia - Les Sables du Temps par exemple. Une petite prouesse technique étant donné la masse d'éléments affichés à l'écran (voitures, bâtiments,
explosions, éclatements des véhicules).
Revers de la médaille, cette fonction demande énormément de ressources à la console (enregistrer constamment la course) ce qui implique parfois de grosses saccades, celles que
l'on croyait disparues avec l'arrivée de la nouvelle génération. Elles sont d'autant plus inexplicables qu'elles peuvent apparaître à tout moment : lorsque rien de particulier
ne se produit. Alors que les moments extrêmement chargés en explosion, fumigènes et autres concurrents feront rarement broncher une Xbox 360 mal exploitée.
Toujours côté technique, on remarque aussi le grand retour du clipping. Il n'a pas la même ampleur que celui auquel vous pensez car il est uniquement présent dans le rétroviseur.
Comme d'ordre général on regarde constamment le radar pour voir arriver les rivaux, il pose peu de souci en pleine course. Cela dit, parfois, un petit point rouge sur le plan peut nous échapper
et nous doubler durant la dernière ligne droite. Vu avant, il aurait été possible de déposer gentiment une mine. Qu'à cela ne tienne, la fonction réparation est
là.
La réalisation de Full Auto n'est pas aussi impressionnante qu'elle en a l'air. Ca va vite, les voitures sont bien modélisées, elles se détruisent
aussi très bien, et les explosions fusent de toute part avec tout ce qu'il faut de débris de carrosserie. Mais on s'arrête là. Il n'y a rien de foncièrement extraordinaire.
Pourtant, les décors sont propres mais un peu trop simples pour être encensés. Des quatre environnements disponibles (urbain, les quais, l'autoroute et le canyon) découle une
grosse quinzaine de pistes que l'on débloque en carrière pour le mode arcade. On appréciera néanmoins l'effet de blur accompagnant les poussées du turbo ainsi que les
retours en arrière avec un ton sépia de l'image. En quelques sorte, Full Auto a l'odeur d'un jeu nouvelle génération mais Project
Gotham Racing 3 atténue d'emblée ces effluves : La dure loi de la comparaison.
L'expérience Full Auto pourra durer des heures et des heures pour ceux qui raffolent de destruction massive et de courses effrénées, les autres quant
à eux verront poindre la lassitude dès la première heure. La progression dans le mode carrière se fait sans grandes embûches au grand dam des joueurs à la recherche
de challenge. A titre indicatif, quatre heures suffisent pour débloquer 50% du jeu, et parce que les mathématiques chez Xboxgazette, ce n'est pas notre spécialité, on vous laisse
faire l'extrapolation. Passé les 50% et une fois la quasi-totalité des circuits débloqués, la lassitude s'installe irrémédiablement. La faute surtout au manque
de challenge réel et à la répétitivité des épreuves. Il aurait été appréciable d'avoir des objectifs autres que de détruire les adversaires,
d'engranger les points ou de finir dans un laps de temps précis sur chacune des épreuves. Notons que Full Auto est jouable en ligne, de quoi mettre le souk sur les bandes passantes du monde
entier. Par ailleurs, peut-être qu'avant l'achat de ce titre, il serait judicieux de se pencher sur la démo, d'ores et déjà disponible sur le marketplace Xbox Live. Sachez toutefois
que le jeu final a fait l'objet de quelques corrections bienvenues, notamment au niveau des graphismes et de la frame-rate (sans atteindre des sommets donc). Enfin, petit bonus sympathique, un trailer de
Chrome Hounds, le prochain jeu édité par Sega sur Xbox 360, est disponible dans le fin fond d'un menu.
Full Auto, sans être un jeu grandiose permet de se divertir un bon moment, jusqu'à ce que l'ennui se manifeste. Il a beau être fun, la répétition
des circuits et des objectifs ne parvient pas à réanimer la flamme des premières heures. Ce jeu est donc avant tout réservé aux fanas de Twisted Metal et aux personnes
voulant s'initier au genre. En cette période de vache maigre, Full Auto s'impose comme le meilleur jeu du mois de février 2006 sur Xbox 360, sans ironie aucune.
Inspecteur Gadget - 20.02.2006