Test : NBA 2K7
Xbox 360
 
 Editeur : 2K Sports
Développeur : Visual Concepts
Site officiel : 2ksports/nba2k7
Vidéos : rubrique vidéos
Date de sortie : 03.11.2006
Achat : Amazon.fr, CeDe.ch
  
 

Langue : textes en français, voix en anglais
Joueur(s) hors ligne : 1 à 4
Xbox Live : oui
Joueurs en ligne : 2 à 8
Age recommandé : 3+

 

Cette année encore, le duel 2K Sports - EA Sports aura lieu. Arrivé premier de la saison, NBA Live 07 a quelque peu déçu les aficionados du sport à la balle orange. NBA 2K7 est-il le titre qui fera honneur à la discipline cette année ?

Comme son grand frère 2K6, le titre qui nous intéresse aujourd'hui dispose d'une réalisation tape à l'œil. A première vue tout du moins. En effet, dès les premiers dribles, les premiers dunks et autres interceptions, on s'en prend plein les mirettes. L'animation nous caresse dans le sens du poil, les joueurs se meuvent de façon très réaliste et l'on reconnaît assez aisément les grandes stars de la discipline : O'Neil, Bryant, Jabbar ou Tony Parker en tête. Là où ça coince, c'est lorsque que l'on voit tout ça en gros plan. Si les carrures et postures sont respectées au millimètre près, on ne peut pas en dire autant des visages. Pour faciliter la comparaison avec la réalité, les développeurs ont inséré lors des replays la photographie du marqueur, on constate donc rapidement les dégâts. Le corps possède toujours cet aspect musculeux très réaliste tandis que les visages semblent tout droit sortis d'un jeu Play-Doh, d'autant plus regrettable que la sueur qui se manifeste à mesure que la rencontre progresse est de grande qualité.
Après ce constat, c'est la dégringolade. On observe à répétition des défauts plus ou moins gros que l'on a du mal à admettre dans un jeu de cette génération. Par exemple, le col du maillot des joueurs a la fâcheuse tendance de flotter à cinq centimètres au-dessus des épaules de son propriétaire. Encore une fois cela gâche un travail qui en parallèle est somptueux sur les mouvements que font les tissus en plein saut ou sprint. Citons également les replays qui montrent un public noyé dans une mer agitée par l'alliasing ou un ballon qui n'est jamais en contact avec le joueur mais flotte (lui aussi) entre les mains. Dans le feu de l'action, rien de cela n'est gênant car le jeu est heureusement très dynamique, sous réserve que l'on effectue quelques réglages (pour réduire le nombre de replays entre autre).

Les commentaires sont très vivants bien qu'en anglais, mais les quelques indications en bas d'écran nous aident à y voir plus clair sur les fautes et autres remarques quant à l'arrêt de jeu en cours. La bande son est sans surprise monopolisée par du rap US et la foule rempli bien son rôle en animant les soirées. Les bruitages pour leur part sont plus que corrects, comme souvent dans ce type de titre. Couinement des semelles, vibration de l'arceau, rebonds du ballon, etc. Très sympa.

NBA 2K7 est un jeu de basket axé simulation qui ne se laisse pas apprivoiser de la sorte. Les premiers matchs sont en conséquence peu intenses et les raclées se succèdent irrémédiablement. Après deux bonnes heures de jeux, les bases commencent à être intégrées. Les interceptions, les accélérations, le marquage et l'usage du stick droit qui permet de marquer justement. Même si l'ensemble laisse entrevoir des réglages très pointus, on ne peut s'empêcher de pester sur cette espèce de poisse qui s'abat sur l'équipe meneuse à quelques minutes de la fin du dernier quart temps. En effet, il devient quasi impossible de faire un trois points ou même de récupérer la balle sous le panier après un échec, et même si c'était le cas, un autre échec interviendrait.
Evidement, on peut prétendre que c'est la fatigue des joueurs, qui est d'ailleurs gérée par le soft, mais en désactivant cette option, le même phénomène se produit. Ce que l'on peut même vérifier en faisant rentrer un joueur frais dans les derniers instants. Un peu dommage, mais cela force à défendre correctement et nous évite des scores farfelus.
Dans un autre registre, les lancers francs sont une horreur à maîtriser. Ils se réalisent avec le stick droit que l'on tire vers le bas pour armer. Une fois cette action faite, il faut shooter, pour cela, rien de plus simple, il faut ramener le stick dans sa position par défaut. Sur le papier, cela semble facile, mais manette en main, c'est une autre histoire. C'est très sensible et pour couronner le tout, aucune jauge pour nous guider si bien que l'on tire à l'aveuglette.

Ce nouveau cru dispose du même nombre de modes de jeu que dans l'édition 2K6. On repassera pour la nouveauté. Néanmoins, l'an passé, le soft était déjà assez consistant pour satisfaire le fan de Tony Parker. Présent à l'appel donc, le mode " 24/7 " qui permet de créer son jour et de l'emmener vers la gloire (en passant par plein de défis et de matchs), ensuite, le fameux mode " association " qui nous propose de gérer une équipe avec toute une foultitude d'options que ne renierait pas un soft spécialement dédié au management. Puis le mode Saison, que l'on peut effectuer en 29, 58 ou 82 matchs le tout avec des matchs divisés en quart temps pouvant atteindre 12 minutes. Pour les motivés, il y a donc de quoi faire. Et ce n'est pas tout puisque l'on trouve dans ce NBA une section " Street " qui, comme son nom l'indique, nous amène dans les rues des cités américaines. Plutôt amusant. Pour en finir avec ces modes de jeu, citons le mode tournoi, l'entraînement et le " situation " où l'on pourra paramétrer tout un tas d'options pour créer le match que l'on veut, avec les points que l'on veut en commençant au quart temps voulu. Ce qui s'avérera utile pour les malins qui veulent obtenir certains succès sans se fatiguer.
Pour résumer, NBA 2K7 c'est comme le shampooing, c'est du trois en un. Un jeu de basket, plus ou moins classique mais très complet, un jeu de management et un jeu de Street basket. D'autres éditeurs nous auraient facturé trois jeux…

Comme tout jeu de sport qui se respecte, NBA 2K7 propose tout ce qu'il faut d'options pour se dégourdir les doigts sur le net. On précisera ainsi que l'on peut organiser des championnats où trente joueurs maximums peuvent prendre part. Attention donc à bien planifier l'emploi du temps de chacun des membres. Dans une même optique, on peut tout simplement se lancer dans une partie rapide, en acceptant les règles de ses amis. Pour ce qui est du jeu hors ligne, quatre joueurs peuvent s'affronter (ou se liguer). Quatre dans la même équipe ou deux dans chaque camp? A vous de choisir.

Dernier point qu'il est important de signaler : le système de sauvegarde un peu pompeux. Dans NBA 2K7, pas de sauvegardes automatiques des saisons, des tournois ou encore du mode 24/7, il faut à chaque fois passer par la case chargement/sauvegarde. Ce qui permet de " tricher " et de sauvegarder uniquement en cas de victoire afin de faire une saison parfaite. Avant de comprendre cette stratégie du faible, il faudra passer par une très rude épreuve, celle de la perte de toutes les données. En effet, on se rend compte de cette fonction lorsque l'on veut reprendre une partie que l'on a bien sûr, comme par hasard, mis en suspend après quelques longues heures de jeu… Si un jeune écrivait ces lignes, il dirait que c'est ultra naze… Je qualifierai cela de plutôt frustrant. Bref, vous êtes prévenus.

NBA 2K7 est une suite comme tant d'autre, qui apporte peu de chose en regard de son prédécesseur. Cela n'enlève rien à ses qualités originelles, c'est dynamique, bourré de modes de jeu et sympa à jouer dès que l'on maîtrise, mais les possesseurs de 2K6 risquent de se sentir lésés en se procurant cette " nouvelle " version. De part leur contenu quasi similaire, on préférera se procurer à l'heure actuelle NBA 2K6 qui est disponible pour un tarif inférieur.

Inspecteur Gadget- 10.11.2006



 
LES PLUS
LES MOINS
 
 

3 jeux en un
Très technique
Le mode 24/7
La durée de vie
_________________________

Où sont les améliorations?
Techniquement moyen
Trop technique?

_________________________

 
 
Technique :
 
Graphismes :
Son :
Jouabilité :
Durée de vie :
 
Note : 6.5/10