Test : Lost Planet 2
Xbox 360
 
  Editeur : Capcom
Développeur : Capcom
Site officiel : lostplane2game
Vidéos : rubrique vidéos
Date de sortie : 11.05.2010
Achat : Amazon.fr, CeDe.ch
  
 

Langue : anglais, sous-titré français
Joueur(s) hors ligne : 2 à 4
Xbox Live : oui
Joueurs en ligne : 2 à 16
Age recommandé : dès 16 ans

 


L’histoire prend place 10 ans après Lost Planet Extreme Condition et tourne autour de la précieuse Thermo Energie, toujours au centre de toutes les convoitises. Chose extrêmement bizarre, Lost Planet 2 a été clairement pensé et conçu pour le multijoueur. A tel point que l’on se demande à quoi sert le mode solo. Même s’il est divisé en chapitres et entrecoupé de cinématiques de fort belle facture, le scénario est difficilement compréhensible. Il n’y a aucun personnage principal. On suit les pérégrinations de différents groupes de soldats auxquels on a bien du mal à s’identifier, se contentant de remplir les missions sans vraiment savoir le pourquoi du comment. Cette orientation multijoueur se fait encore sentir carrément au niveau du level design et des objectifs des missions. On doit souvent activer des points de contrôle, ceux-ci étant disséminés aux quatre coins des niveaux. Leur activation est à multi usages. Il permet, d‘une part, l’affichage du décor, des objectifs et des adversaires sur notre radar, mais également de faire grimper la jauge de combat qui est en réalité la barre de vie de notre équipe. Chaque mort la fera baisser de 500 points et, une fois la barre à zéro, la partie est terminée. D’autre part, après une mort, on sélectionnera l’endroit où l’on ressuscite (respawn) parmi les ponts de contrôles activés. Les armes fourmillent également un peu partout et on a souvent plus l’impression de se retrouver sur une map multijoueur que dans un niveau à proprement parler.

On dispose d’un véritable arsenal. Fusil à pompe, mitraillettes, pistolets, grenades, bazookas, armes lourdes, armes de VS, presque plus grosses que nous, bref, toute la panoplie nécessaire pour broyer de l’Akrid. Les VS, de taille et de formes diverses sont particulièrement utiles, notamment face à des ennemis en nombre ou de taille conséquente. Ils nous offrent, outre une grande puissance de feu, une très bonne protection. S’ils sont trop endommagés, on peut en descendre et les réparer. En cas de dommages trop importants subis, il est plus conseillé de procéder à une éjection avant la destruction de ce dernier.

Quelques problèmes de maniabilité se font parfois sentir, comme lors du passage ou l’on évolue sur un train et où l’on doit remonter tout ce dernier à la hâte pour rejoindre l’hélicoptère salvateur. Il est plus que fréquent de tomber et cela s’avère particulièrement pénible. L’utilisation du grappin, nécessaire pour atteindre les hauteurs, souffre également de problèmes de maniabilité. La surenchère d’équipements dont on dispose doit peser son poids car notre personnage s’avère relativement lourd à manier.

L’IA de nos équipiers est étrange. Ils s’avèrent utiles et efficaces lors des combats, nous épaulent bien en nous tirant parfois de faux pas, allant même jusqu’à nous sauver la vie. Ils récupèrent des armes et activent les points de contrôle, tout seuls comme des grands. Par contre, ils passent à côté des VS et autres armures de combat en les ignorant royalement. Et comme on n’a aucun moyen de leur donner des ordres, on est souvent le seul membre de l’équipe à disposer d’un équipement optimal pour affronter les hordes d’adversaires. Côté adversaires, outre des Akrids, on affronte tour à tour des pirates des neiges, des pirates des sables ou bien des soldats. Et, là encore, l'IA est étrange. Ils se figent parfois semblant attendre sagement que l’on vienne tranquillement les exterminer alors que, d’autres fois, ce sont de véritables plaies qui nous tuent sans que l’on ait vraiment compris d’où venait le coup.

En progressant dans le mode solo, on gagne des notes liées au remplissage des objectifs et à nos résultats dans les différentes missions du chapitre. On trouve également, après avoir trucidé du monstre : des boîtes. Ces dernières contiennent souvent des crédits qui nous permettent de lancer une sorte de loterie avec, à la clé, de nouvelles armes et de nouveaux noms de guerre. Tout ceci nous permet de monter de niveau et de gagner des points utilisables via l’écran de personnalisation de notre avatar. On peut ainsi choisir notre arsenal de base, notre tenue (en variant les couleurs), notre nom de guerre et certaines aptitudes bien spécifiques comme, par exemple avoir une meilleure défense, au détriment de notre attaque ou bien encore de respawn et d’activer les points de contrôle plus vite. Seules deux de ces capacités spéciales étant sélectionnables à la fois. Le look des protagonistes est, par contre, assez bizarre et ne plaira pas à tout le monde.

On dispose toujours d’une barre de vie à laquelle il faut prêter grande attention si on ne veut pas connaître une fin prématurée. L’Harmoniseur, maintenant activable manuellement, nous permet de regagner de la vie en cas de grand besoin. Si on peut dorénavant sprinter à la Gears of War, on ne peut néanmoins pas se mettre à couvert. Cela aurait été pourtant particulièrement utile et salvateur lors de certains passages hardus. Contrairement au premier opus, la Thermo énergie ne baisse pas constamment mais on doit pourtant toujours en récupérer abondamment, car elle est nécessaire à l’utilisation de l’Harmoniseur et au fonctionnement de certaines armes.

Pour ce second volet, Lost Planet change d’ambiance. Si l’on retrouve bien des décors enneigés, on évolue également dans une jungle luxuriante, des entrepôts désaffectés, un hangar à sous-marin, une station spatiale ou encore un désert aride. Ces changements de paysage sont épaulés par une excellente réalisation. Lost Planet 2 est très joli visuellement. Les effets pyrotechniques sont très réussis. Les explosions sont de pures merveilles. Les différents effets météorologiques sont très bien rendus. Les divers Akrid sont incroyablement impressionnants de part leur aspect et leur gigantisme. L’ambiance sonore n’est pas en reste et, tant les doublages (en VO) que les musiques, bruitages (armes et explosions en tous genres) et les cris des Akrid sont très bien rendus et contribuent à renforcer l’ambiance du titre.

Trois niveaux de difficultés sont disponibles avec la possibilité de choisir si on peut être touchés par les tirs alliés ou pas. La durée de vie est d’une bonne dizaine d’heures en solo réhaussée, bien évidemment, par le multijoueur. Ce dernier offre la possibilité de faire le mode campagne en coopération et c'est là que le jeu prend tout son sens. Tout particulièrement lors des combats contre les Akrids géants où chacun a un rôle à jouer et où le travail en équipe sera primordial pour terrasser l'ennemi. On peut également tout simplement participer à diverses batailles sur le Xbox Live. Au menu, Deathmach en solo ou en équipe, Occupation de territoire, etc.., bref du bon vieux classique, mais néanmoins efficace.

Suite à une volonté osée et peu orthodoxe de la part de Capcom, Lost Planet 2, de par sa conception, est un bon jeu mais qui nécessite OBLIGATOIREMENT un accès au Xbox Live. En solo, il n’a que peu d’intérêt et risque de vite blazer le joueur. Par contre, en mode multijoueur, il prend toute sa place et s’avère particulièrement jouissif, notamment lors des combats à plusieurs joueurs contre des hordes d'adversaires ou bien contre des boss titanesques et où chacun aura apporté sa pierre à l’édifice de la victoire.


Xav - 24.10.2010



 
LES PLUS
LES MOINS
 
 

Réalisation et ambiance
Le multi
VS et arsenall
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Mode solo
Scéanario
Maniabilité parfois pénible
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Technique :
 
Graphismes :
Son :
Jouabilité :
Durée de vie :
 
Note : 7/10