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Test : Knights of the Temple : Infernal Crusade

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Développé par Starbreeze, l'équipe à l'origine d'Enclave et des Chroniques de Riddick, Knights of the Temple est un beat'em all à la sauce médiévale où haches et masses d'armes trouveront très souvent sur leurs routes des malheureux. Sorti en avril 2004 sur Xbox, Playstation 2, Gamecube et PC, ce jeu avait pour ambition de corriger les défauts que l'on pouvait constater dans Enclave: difficulté et jouabilité en tête. Pari réussi, mais à quel prix?

C'est l'histoire d'un évêque, de Paul et d'Adèle. L'évêque capture Adèle. Qui reste-t-il pour sauver la demoiselle? La bonne réponse est Paul. Le scénario est on ne peut plus simple. Le méchant enlève la gentille qui sera secourue par un preux chevalier au grand cœur.
Si cet évêque a décidé un jour d'enlever Adèle, c'est parce qu'il a eu vent de ses pouvoirs divins. En effet, alors qu'elle était encore enfant, elle réalisait déjà des miracles en guérissant de nombreuses personnes. Avec le temps, elle a appris à développer ses pouvoirs et c'est en se tournant vers Dieu que ses efforts furent récompensés. Cette puissance divine destinée à faire le bien, sera bientôt employée à des fins malignes car cet évêque, fourbe et ridé, projette d'ouvrir la porte des enfers... C'était sans compter sur la détermination de Paul, tout récemment promu chevalier de l'Ordre des Templiers. Il n'est pas content, ça va barder.

Relié à votre paddle favori, ce blond de Paul part donc à la rescousse de cette jeune femme avec ses plus belles bottes, sa côte de maille et son épée collée à la main. Quelques secondes et mètres plus tard, la musique s'emballe, un moine armé bouge dans tous les sens, se dirige vers vous et vous agresse. Le pauvre, peut-être est-il malade? Abrégeons ses souffrances. D'un mouvement fluide et assuré on le tranche. Paix à son âme. Un escalier, une porte, et soudain, un autre moine présentant les mêmes symptômes que précédemment vous fait face. Décidément, ce monastère n'est pas idéal pour une balade. Qu'à cela ne tienne: Un crime de plus au compteur. Et cela se répétera indéfiniment jusqu'au dénouement de l'histoire, avec bien sûr quelques variantes. Parfois, les moines sont en groupe, ils portent des armes différentes, parfois, il ne sera plus questions de moines mais de fantômes ou encore de démons, mais le principe restera toujours identique: tuer pour accéder à la zone suivante.
Tuer pourra se faire de deux manières. Avec une arme ou par magie. Dans un premier temps vos pouvoirs ne seront pas encore disponibles il faudra alors se contenter de mélanger air et sang pour avancer. Plus vous progressez, plus le chevalier apprendra de nouveaux combos réalisables avec les touches A et B laissant ainsi la fonction de protection à la touche X. Un agencement de la manette plutôt classique mais qui trouve rapidement ses limites. Si la protection est d'une efficacité redoutable, elle n'en reste pas moins contraignante puisqu'il est impossible de se déplacer en position de garde. On se retrouve alors obligé d'attendre que le ou les ennemis finissent leur labeur pour à notre tour pouvoir mouliner. Le système du "chacun son tour" en quelque sorte. La possibilité de contre manque cruellement à l'appel, de même qu'un bouclier qui aurait fait plus sérieux en guise de protection que votre arme.
Les armes sont de quatre types: épées, haches, masses d'armes et arc. Il y en a de nouvelles à découvrir tout au long de l'aventure, mais le souci, c'est qu'il est impossible de les stocker ou de les sélectionner car on ne peut porter qu'une arme de chaque catégorie à la fois. Cela se traduit par un choix automatique de la console qui ne garde que la meilleure arme, aucun inventaire à gérer, pas de comparaison à faire, pas de revente, rien. Les armes de corps à corps disposent sûrement de puissances distinctes mais faute d'inventaire il est difficile de le remarquer car en plus, les coups portés sont de puissance aléatoire. Il n'est pas rare de ce fait d'infliger moins de dégâts avec une nouvelle arme qu'avec une ancienne. Peut-être qu'une expérience transparente augmente en cours de jeu, mais comment vérifier ? Bref, cela manque de clarté.
L'arc quant à lui sera très peu utilisé du fait des risques auxquels il vous expose car à l'instar de la position de protection, celle de tir ne permet pas de déplacer le personnage. Il est donc préférable de veiller à faire le ménage sur une zone avant de s'en munir pour tirer sur un objet au loin qui a attiré votre attention
On signalera aussi que de nombreux éléments ont été modifiés depuis Enclave. La caméra ne se situe plus par défaut derrière le personnage, mais à des endroits bien précis du décor, Il est aussi devenu impossible de sauter. La prise en mains est de ce fait bien plus simple que celle d'Enclave. Ce n'était pas difficile de faire mieux diront certains, mais en cela, le premier pari de Starbreeze est réussi.

Alors qu'Enclave était un jeu exclusif Xbox (au départ), KotT fait d'office partie des jeux multi-plateformes. Le bilan est plutôt honnête compte-tenu de cette particularité, mais fait pâle figure comparé à de nombreuses nouveautés ou encore une fois à Enclave qui fait encore aujourd'hui partie des plus beaux jeux Xbox.
Les 29 étapes qui composent le jeu vous transporteront dans les rues de Belmont près du monastère, sur les chemins sablés de Jérusalem dans les catacombes ou encore sur les quais d'un port malfamé. Si cette liste est plutôt variée, il faut toutefois garder à l'idée que les murs d'un même niveau, divisé en plusieurs étapes, sont tous quasiment identiques. Les textures se répètent beaucoup trop pour que l'immersion soit optimale. Les divers angles de caméra prédéfinis donneront heureusement un point de vue différent d'un même endroit.

Le second pari de Starbreeze était de mieux doser la difficulté du jeu en regard de son grand cousin qu'est Enclave. Encore un pari réussi mais pas de la manière dont on l'aurait souhaité. En effet, même s'il dispose de quatre modes de difficulté (paysan, écuyer, chevalier et templier), le mode de jeu par défaut (écuyer) ne donnera pas de fil à retordre avant le boss final, si bien qu'on passera presque plus de temps à trouver la bonne technique pour battre ce seul et unique boss que sur la première moitié du jeu. Chacune des 29 étapes se bouclent en plus ou moins 15 minutes et les points de sauvegardes sont très présents ce qui facilite grandement l'avancement. Entre sept et huit heures vous seront nécessaires pour venir à bout de cette aventure des plus linéaires. Car aussi facile soit-elle, l'aventure n'en est pas moins extrêmement lassante. Toujours faire la même chose pour arriver au même résultat: tuer tous les ennemis pour obtenir la clé qui, comme par hasard, tombera de la poche du dernier vaincu. Il y a bien quelques énigmes, trois pour tout le jeu, mais leur facilité ne bloquera personne.

On pouvait s'attendre à un hit en vue des objectifs de Starbreeze. Faire de ce KotT un Enclave amélioré à l'époque des croisades. Mais les choix faits par le développeur suédois n'ont malheureusement pas été les meilleurs ou alors pas adaptés. Jouabilité simplifiée au maximum, difficulté réduite de façon considérable, le juste milieu n'a pas été trouvé avec ajout de lassitude en plus. Le jeu y perd de surcroît en ambiance, en profondeur et en intérêt. Knights of the Temple est un jeu fort dispensable.


Inspecteur Gadget - 12.11.04


Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Xbox Live


Compatible LAN

Age recommandé

Achat

TDK Games

Starbreeze

www.knightsofthetemple.com

rubrique vidéos

1

7 avril 2004

texte et voix en français

?

oui

oui, téléchargement et tableaux de scores

non

16+

Amazon.fr

Les moins

IA des ennemis

très facile jusqu'au boss de fin...

pas de statistiques et pas d'évolution du personnage

la durée de vie

la voix de l'évêque

Les plus

parfois joli

l'animation de Paul et des ennemis

Technique
Graphismes
Son
Jouabilité
Durée de vie
Note:
60%