Test : Crash'N'Burn
Le studio
de développement Climax saventure dans le crash et dans le tuning
avec CrashnBurn. Après le passage relativement marqué
de Need for Speed Underground 2 au niveau de la customisation et de Burnout
3 brûlant en tous points, ce titre va donc souffrir de la concurrence
de grande qualité qui a marqué la fin de lannée 2004.
En effet, il en va sans dire que CrashNburn se trouve en confrontation
directe avec les titres cités précédemment. Comme à
laccoutumée, il se voit doté dune partie solo qui en
fait son principal mode. Dans celui-ci, il est question de courir avec à
vos côté une douzaine dadversaires tous capables de vous mettre
la pression pour remporter le titre avant vous. Et pour cela, il n'est pas question
dadresse au volant, mais plutôt, comme le titre lindique, dun
combat entre bolides au sein dun circuit, en voyant au fil des courses que
le résultat final ne présente pas plus de dix conducteurs rescapés.
Tôles froissées, pneus enflammés, déchets encombrants
au milieu de la piste seront des péripéties à surmonter pour
vous faire couronner dor. Dans des milieux urbains tels que Los Angeles,
San Francisco et autres, vous aurez le temps dadmirer le paysage américain
tant limpression de vitesse est inexistante. Pourtant déterminant,
ce facteur nécessaire à ce type de jeu, fait défaut ici.
Cela naurait pas été de grande influence si dautres
inconvénients accentueraient cette idée de non aboutissement présent
surtout dans le gameplay du titre. Les courses, au nombre très limité,
restent très semblables les unes aux autres. Toutefois, celles-ci vous
permettront alors de gagner des points ainsi que de largent pour acquérir,
au choix, des pièces de tuning ou des nouvelles voitures divisées
en plusieurs catégories somme toute sans réelles grosses différences
malheureusement : citadines, pick-up, muscle car et sport. Vous pourrez donc les
débloquer au fur et à mesure de votre avancement. Au niveau
du gameplay justement, il serait appréciable dappliquer une conduite
agressive pour faire face aux "attaques" de vos adversaires, tout en
ayant la possibilité deffectuer un slalom géant ô combien
périlleux. Facile de prise en main, la tenue de route sera primordiale
pour arriver au bout de votre périple, sans oublier danéantir
vos adversaires par un KO, au passage. Car les voitures, ainsi que la vôtre,
possèdent une jauge de dégâts que vous aurez subits au point
dexploser lorsquelle arrivera à terme, et une autre qui concerne
le boost que vous posséderez après un tour seulement, celle-ci étant
de très courte durée. Concernant les dégâts, tout peut
être abîmé et votre voiture prendra la forme de vos collisions
sans changer pour autant votre aptitude à conduire. Plusieurs éléments
gênant la course se trouvent sur le parcours : de la flaque dhuile
encombrante à la carcasse de voiture au milieu dun tunnel ou encore
des pneus totalement enflammés. Mais outre ce gâchis mécanique,
la partie plus plaisante du titre se voit être le tuning quil est
possible deffectuer. Au menu, vinyles, bas de caisses, spoiler, jantes,
carrosseries et couleurs, en noubliant pas les modifications possibles sur
le moteur, la boite de vitesse. Tout y est, et qui plus est, certaines pièces
seront totalement démesurées et offriront à votre voiture
un côté exotique et à la fois extravagant. De ce côté-là,
rien de trop négatif à signaler. Mais il va falloir gagner des courses
pour profiter de ce mode, on a rien sans rien. Mais malheureusement, les sensations
ne sont pas là et le gameplay noffre alors que peu d'intérêt
et encore moins un plaisir de jeu que vous pouvez retrouver dans bien dautres
titres. Côté visuel, le jeu présente plusieurs défauts.
Après avoir vu des titres proposant des graphismes somptueux, Burnout 3
pour ne pas le citer, il est difficile de se plonger dans CrashNburn.
Le jeu est terne et la réalisation globale laisse une appréciation
vraiment limite. Les voitures sont assez bien modélisées et laspect
tuning apporte une touche personnelle plus quappréciable et dont
le rendu est relativement convaincant. Quant aux villes, elle nont rien
dextraordinaire et ne proposent aucune architecture, les circuits étant
très renfermés sur eux-mêmes. Au niveau sonore, le rock prime
dans ce titre. Une musique donc qui bouge pas mal mais qui gêne vraiment
après avoir joué trente minutes seulement. Trop monotone et pas
assez de diversifications dans les choix des titres. Mis à part cela, un
"show man" essaie de mettre lambiance juste avant les courses
citant le lieu où vous vous situez et quelques spécificités.
Dautre part, le bruit des voitures est totalement indifférent selon
le choix de celle-ci ou encore après être passé au tuning.
Dommage ! Cela dit, lincorporation dun mode Live donne un tout
petit peu de fraîcheur au titre, pour autant que vous trouviez quelquun.
Les parties deviennent rapidement assez sympathiques. Le mode Kamikaze, qui vous
confronte à des adversaires venant cette fois-ci en face de vous ; Fugitif,
vous devez alors vous trouver devant vos concurrents avant quils ne vous
rattrapent ; Survivant, vous devez ici détruire tout le monde ; Bomb, ce
mode est le plus intéressant et consiste à toucher un adversaire
si vous possédez la bombe, ce qui la transférera automatique sur
ce dernier jusquà ce que les vingt secondes sécoulent,
et ainsi de suite ; et enfin, Assassinat, vous proposant déliminer
le leader de lautre équipe. Tout ces modes sont jouables aussi bien
en étant seul ou en team. Mais ce qui est à déplorer cest
limpossibilité de profiter du mode multijoueur offline. A signaler
encore que le service Xbox-live comporte les menus Optimatch, Partie rapide, Créer
une Partie. Le lag n'est pas présent même jusquà 16
joueurs, bonne nouvelle. Climax arrive subitement avec un titre décevant
et qui souffre dune concurrence accrue. Son gameplay ennuyeux et sans réel
intérêt, ses graphismes tout juste limites ainsi quune impression
de vitesse inexistante font que ce jeu narrive pas à tenir tête
aux ténors du genre, jai nommé Need for Speed Underground
2 et Burnout 3, encore eux. Malgré les bonnes idées en multijoueurs
et un mode tuning qui hausse un peu lintérêt du jeu, Crashnburn
narrive pas à simposer, loin de là. Phyrex
- 14.01.2005
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