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Focus : Gears of War

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Date de sortie

Epic Games
Microsoft Games
rubrique vidéos
Gearsofwar.com

2006

Gears of War a été un des jeux les plus marquants de l’E3 2005 pour ceux qui on eu la chance de le voir en mouvement. Ce titre était sur toutes les lèvres, certains lui conférant même un rôle de successeur pour Halo, tout comme la 360 succède à la Xbox. C’est le studio Epic, créateur de la saga Unreal et donc des nombreux Unreal Engine (des moteurs graphiques utilisés par des multiples jeux), qui se charge de donner vie à ce jeu.

Le monde de Sera a traversé des dizaines de conflits l'amenant proche de sa destruction. Puis l'humanité a fait un pas en arrière dans cette voie sans issue, et s'est tourné vers quelques aspirations plus nobles. Pendant un certain temps, le silence de la paix a couvert la terre. Il y avait certes toujours des problèmes : escarmouches, crimes, et une demande d'énergie dépassant les réserves de pétrole et nucléaires de Sera. Mais il y avait cependant de l'espoir. Les villes de Sera devinrent des exemples pour les futures générations de ce qu'était un nouvel âge d'or ... c'est en tous cas ce que nous pensions.

La découverte puis l'exploitation de l'imulsion, un fluide à faible viscosité transformable en énergie propre, permit à plusieurs nations de résoudre leur pénurie en carburant, mais suscita inévitablement l'envie des pays ne possédant pas cette nouvelle source d'énergie. Après l'abandon progressif des hydrocarbures, l'humanité fit ce qu'elle savait faire de mieux : elle entra à nouveau en guerre, cette fois pour le contrôle de l'imulsion, dans ce que les historiens appellent les Pendulum Wars. Alors que les batailles faisaient rage sur la surface de Sera, un nouvel ennemi inattendu fit une brutale apparition, les Locust, surgis tels des démons des profondeurs de la terre. Les humains cessèrent leur luttes intestines et s'unirent face à ce terrible danger, mais en 24 heures un quart de la population avait déjà péri sous les assauts Locust. Ceux-ci s'emparèrent de la majorité des cités, et des centres militaires industriels. Pour enlever à ces ennemis cet énorme avantage, l'humanité fit quelque chose d'impensable. Les survivants se massèrent sur le plateau de Jacinto, une région géologique de granit que les Locust, même avec leurs foreuses, ne parvenaient pas à pénétrer, puis libérèrent toute la puissance de leurs armes de destruction massive, qui annihilèrent beaucoup d'ennemis... ainsi que les villes occupées... mais également tous les hommes n'ayant pas pu atteindre le plateau. L'humanité avait repoussé la première vague d'invasion lors de cet Emergence Day, mais à quel prix ! 90% de la surface de Sera était dévastée, et les survivants Locust se regroupaient déjà sous la surface.

Gears of War est de toute évidence un concentré d’action pure. Sur les séquences que nous avons pu voir en vidéo, le titre se joue à la troisième personne, un peu comme dans les derniers Ghost Recon, derrière l’épaule du héros. Ce dernier se nomme Fenix et devra se charger de sauver le monde (rien que ça !), face aux Locust, les méchants de l’histoire. Marcus Fenix a un lourd passé qui lui a valu la déchéance, malgré ses haut-faits guerriers. Ce nouveau combat, face à ses démons mécaniques belliqueux (c’est marrant, les démons le sont souvent…) est une possibilité de rédemption pour le charismatique guerrier. Mélange entre Schwarzy, Bruce Willis et un ours, ce héros des temps futurs a de la gueule !

Comme les démons ne se formalisent que rarement du charisme des héros censés les repousser, Fenix sera aidé de plusieurs hommes, qui l’épauleront tout au long de ses combats dans les rues de la dernière cité pas encore tout à fait rasée par les Locust On peut imaginer que le jeu proposera de donner quelques ordres à ces acolytes suréquipés, mais les développeurs privilégieront l’immersion la plus complète et l’action non-stop. Donc, ne vous attendez pas à planifier une dizaine d’actions avant que vos ailiers ne s’exécutent, à la manière d’un Rainbow Six… Les joueurs espèrent déjà pouvoir arpenter ces ruelles sombres avec des partenaires réels, en coopération.
Les développeurs de chez Epic Games souhaitent plonger les joueurs dans une aventure prenante. Le jeu ne doit pas seulement être un prétexte pour tout faire péter sans raison, un scénario intéressant et un background dense nous sont promis. Halo avait cette force, on espère que GoW saura l’imiter et nous étonner.

Bien évidemment, ce qui saute aux yeux lorsque l’on regarde les images et surtout les vidéos du titre, ce sont les graphismes. L’Unreal Engine troisième du nom tient ses promesses, c’est le moins que l’on puisse dire ! Les décors sont simplement magnifiques (techniquement et esthétiquement) et disposent d’un niveau de détail affolant. Jusque là, rien d’extraordinaire, puisqu’on y est un peu habitué à force de voir des images des futurs hits 360. Mais chez Epic, on annonce qu’une très grande partie de ces décors devrait être destructible. Quand on voit la taille de certains monstres, on se doute qu’ils ne prendront pas soin d’éviter d’abîmer la peinture des bâtiments ! cette interactivité avec les décors sera également un moyen de se sortir des mauvais pas. Par exemple : caché derrière la carlingue d’une voiture que vous viendrez d’exploser, vous aurez alors peut-être le temps de viser l’élément de décor idéal pour éliminer un monstre de cinq fois votre taille.
Sur les quelques séquences de jeu que nous avons découvertes, on a déjà pu remarquer que les balles et les explosifs avaient un effet certain sur les décors : Les vitres explosent sans cesse, des éléments enflammés traversent l’écran en volant, etc. Les "visages" des monstres ainsi que ceux des humains sont très détaillés aussi et on espère que l'animation tiendra la route, malgré la richesse graphique du jeu. En tout cas, ça en jette déjà !

Gears of War ne fera pas partie du line-up de la 360 et est attendu pour 2006. Il a conquis tous ces observateurs et a acquis, avec quelques autres titres (Oblivion pour ne citer que lui), une image de symbole de ce que seront les jeux de la future génération. Beau, riche, interactif, disposant d'une ambiance propre et bien évidemment multi-joueur, Gears of War fait rêver. On souhaite qu’il tienne toutes ces promesses.

Sam Fisher & Max73 - 10.09.2005