Blockbusters 2008
Journée de présentation
3 juin 2008, Hotel Alpha-Palmiers à Lausanne (Suisse)
Line-up 2008 (juin-septembre) de :
Microsoft, Atari, Dice, Sega, Vivendi, Midway

Sommaire :
Microsoft
Atari
Dice
Midway/Vivendi/Sega


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Microsoft

Ninja Gaiden 2

Ouvrant les feux de cette journée de présentation dédiée exclusivement aux sorties Xbox 360 des prochains mois, c'est Microsoft qui nous a présenté, en tant qu'éditeur, le nouveau volet des aventures de Ryu. Bien que déjà dans les bacs ou en voie d’y arriver, Ninja Gaiden II était une des vedettes de ces présentations. Tobias Egartner a d’abord insisté sur l’apparition de fonctions online, des classements selon nos scores et la possibilité de partager les vidéos de nos exploits. Annoncé comme un peu plus facile que le premier volet (quatre niveaux de difficulté en tout), ce nouvel opus reste certainement complexe pour les débutants. Techniquement, on est proche de Dead or Alive IV, avec plus de jeux sur les lumières et des environnements plus grands, de par leur horizon lointain surtout. L’animation affiche une fluidité constante, malgré les effets liés aux combats, fort agréables à l’œil. Le gameplay ne change pas énormément et on retrouve vite nos super-réflexes de ninja. On apprécie le changement d’armes et de Ninpo (les attaques magiques) directement sur la croix directionnelle… Les anciens joueurs du premier volet se souviennent de la gestion d’inventaire de celui-ci. La gestion de la vie suit la tendance actuelle, puisque la barre d’énergie se remplit automatiquement dès que l’on sort d’un combat. Une partie de celle-ci disparaît tout de même « définitivement » (jusqu’au moment où on trouve l’item ad hoc) si on s’en prend plein la figure trop longtemps. On nous a promis de voir du pays, avec des niveaux à Tokyo (très jolie), Moscou, Venise…

Après cette excellente présentation, nous n'avons eu droit qu'à quelques vidéos. Une du prochain Fable, déjà vue sur le net, une autre de Banjo 3, qui s'éloigne de la plateforme de manière un peu surprenante et à priori décevante, enfin, de Too Human, action RPG annoncé révolutionnaire. Rien d'extraordinaire pour ces trois jeux pour l'instant.


ATARI

Alone in the Dark 5

Trois représentants d'Atari France avaient également fait le déplacement afin de nous présenter leurs futurs jeux. La présentation a évidemment débuté par le cinquième épisode de leur licence phare, Alone in the Dark. En développement depuis plus de quatre ans par Eden, un studio français interne, ce titre, considéré comme AAA par l'éditeur, compte bien casser les clichés du jeu vidéo comme l'a souligné plusieurs fois le product manager. Influencé par les séries TV 24 heures chrono et Lost, les développeurs ont découpé les niveaux en plusieurs épisodes qu'il est possible de zapper à tout moment. Un concept intéressant mais surtout étonnant puisque l'on peut, si on le désire, commencer par le dernier chapitre. Par contre, il faut terminer complètement le jeu pour apprécier la fin et débloquer les succès. Un résumé, relatant les faits importants des niveaux précédents, est également proposé afin de ne pas perdre le fil de l'histoire.

Pour le fond et la forme, Alone in the Dark 5 nous place dans la peau d'Edward Carnby, héros du premier jeu de la série sorti en 1992, qui, pour l'occasion, n'a pas pris une ride mais bien quelques pixels en plus. La scène d'ouverture se déroule dans un immeuble voisin du célèbre Central Park de New York, terrain de jeu immense où se dérouleront les événements de ce titre. Dès le début, Eden a joué à fond l'interactivité et l'immersion puisqu'il faut cligner des yeux à intervalle régulier pour éviter de voir sa vue se troubler. Une contrainte qui se fait instinctivement dans la vraie vie mais qui se résume fort heureusement à l'introduction. Cette dernière nous familiarise par ailleurs avec l'élément majeur de ce jeu, le feu. Celui-ci est dynamique et évolue rapidement en embrasant rapidement toutes matières inflammables laissant derrière lui des parties calcinées du plus bel effet. C'est aussi le seul moyen de tuer définitivement les créatures. Ce titre promet également une liberté d'action importante puisque toutes les portes peuvent être ouvertes et les objets pris et associés. On peut par exemple lancer une bouteille d'alcool et lui tirer dessus afin de brûler nos opposants ou utiliser un spray-pansement pour soigner nos blessures. Par contre notre inventaire est limité aux seuls emplacements prévus à cet effet à l'intérieur de notre veste. Des choix devront donc être fait puisque la lampe de poche, élément important des survival-horror, n'a pas une durée de vie illimitée et qu'il faut penser à garder une place pour les batteries. On a néanmoins pu constater quelques problème de caméra et une certaine difficulté à récupérer les objets ou tirer une table si on n'est pas placé précisément. Les combats manquent aussi visiblement de pêche et sont plutôt mal chorégraphiés. Il faudra évidemment juger sur pièce pour se faire une réelle idée sur le gameplay et si ces quelques soucis ne viendront pas entacher l'expérience. Enfin, terminons sur l'aspect visuel de Alone in the Dark 5. Il faut bien l'avouer, c'est sans aucun doute un des plus beaux jeux que l'on a eu l'occasion de voir. Les textures très réalistes fourmillent de détails et les personnages sont superbement modélisés. Quant au feu, il participe merveilleusement aux effets d'ombre et lumière. La mise en scène mérite aussi le détour avec des cinématiques spectaculaires et une surenchère d'effets en tout genre. Si la qualité est homogène jusqu'à la fin, on tient certainement un nouvel étalon graphique sur console. Au final et malgré quelques interrogations, surtout au niveau du gameplay, ce titre, prévu le 20 juin sur Xbox 360, a donc tout l'air de tenir ses promesses.

Smash Court Tennis 3

Malgré l’enthousiasme de son présentateur qui insistait sur le réalisme – promotionnel ? – du jeu, ce nouvel opus de la série Smash Court ne nous a pas beaucoup emballés. D’abord à cause d’un manque de punch évident, les balles et les joueurs semblent se mouvoir au ralenti, lors de la préparation des coups en particulier. Techniquement moyen sans être affreux, le jeu propose des modes classiques et un éditeur de personnage assez précis, mais dont les attributions n’influencent pas le gameplay ou les qualités du joueur. Au contraire du choix de t-shirts ou de chaussures. Une sacrée entorse au réalisme… Axé sur la préparation des coups et le timing idéal (pas évident à maîtriser, bien vu), le gameplay devrait tout de même offrir une alternative à Virtua Tennis 3, très arcade. On note encore le besoin de gérer la fatigue, la recherche de sponsors ou les bonnes œuvres de son avatar sur le pro tour. Pas certain que ce troisième volet résiste à l’autre troisième volet tennistique en approche…

Legendary - The Box

Le prochain titre présenté était Legendary, un FPS en développement chez Spark Unlimited. Ce titre met en scène Charles Deckard, un cambrioleur qui s'est laissé convaincre de voler la boîte de Pandore. Ouverte par inadvertance, des hordes de créatures mythologiques s'en échappent et envahissent le monde moderne. Le héros est évidemment la seule personne à pouvoir sauver la civilisation d'une fin atroce. En plus d'affronter ces animaux mystiques, il doit également faire face à un ordre qui compte bien profiter de l'événement pour prendre le contrôle du monde. Un scénario original qui cache en fin de compte un jeu de tir à la troisième personne ultra classique malgré la marque frappée sur notre main gauche. Celle-ci permet de reprendre de l'énergie ou de repousser les ennemis. Techniquement dans la moyenne sans pour autant nous en mettre plein les mirettes, on doute fort qu'il puisse s'imposer parmi les centaures du genre. En ce qui concerne le multi, on retrouvera, aux côtés des classiques deathmatch et team dethmatch, un mode safari qui inclura toutes les créatures de la partie solo.



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