Test : The Thing
Vous pensiez en avoir fini avec La Chose
? Là où le film culte de John Carpenter
s'achève, votre aventure commence. Prêts
à replonger dans l'angoisse et l'horreur avec
The Thing ?
Vous êtes Blake, un soldat envoyé
au fin fond de l'Antarctique avec pour mission de venir
au secours d'une expédition scientifique qui
ne donne plus signe de vie. Le scénario se déroule
après les événements du film de
1982 mettant en scène Kurt Russel. On retrouve
d'ailleurs quelques petits clins d'oeil à la
réalisation cinématographique qui nous
a plongés dans l'horreur, il y a vingt ans de
cela. Mais le pire reste à venir...
Toujours se tenir aux aguets
Le jeu s'inscrit dans le plus pur style survival horror
avec une ambiance qui prend aux tripes, et des décors
flippants. Que ce soit en extérieur ou en intérieur,
on ne se sent jamais en sécurité et on
reste toujours prêt à dégainer son
arme au moindre bruit suspect. A la tête d'une
équipe de quatre soldats, vous explorez les vestiges
d'un camp norvégien en mettant à contribution
les spécificités de vos troupes. L'ingénieur
sera utile pour réparer les différents
mécanismes électriques et les appareils
informatiques, tandis que le médecin soignera
vos blessures, ou encore le commando fera un carton
avec une bonne arme en mains.
Car il vous incombera d'équiper
vous-mêmes vos coéquipiers, une action
qui aura des conséquences directes sur leur moral.
Donnez un lance-flammes avec le plein de munitions à
l'un de vos soldats, et il se battra au maximum de ses
possibilités. Privez-le d'un bon fusil à
pompe, et il perdra tous ses moyens, jusqu'à
ne plus vous obéir.
L'épreuve par le feu
D'autres paramètres entrent en ligne de compte
dans le gestion de la psychologie de vos forces, et
vous ne devrez pas prendre à la légère
leurs signes de défaillance, sous peine de les
perdre définitivement. On peine à gérer
son équipe au début, et il se passe une
bonne heure avant de naviguer entre les différents
menus de groupe de façon aisée. Quoiqu'il
en soit, gardez à l'esprit que vos coéquipiers
auront leur comportement propre et qu'il sera parfois
ardu de combiner avec l'environnement hostile à
explorer et les crises de parano des "gars".
Si les plus petits aliens peuvent être exterminés
de manière traditionnelle (un bon coup de fusil
à pompe pour éparpiller la sale bestiole),
les "gros morceaux devront" obligatoirement
périr par le feu. Il devient alors d'absolue
nécessité de gérer ses munitions
de lance-flammes, chalumeau ou autres grenades incendiaires
avec parcimonie (ndlr : avec qui ?).
Un scénario scripté
A l'image d'un Resident Evil, les missions s'enchaînent
suivant un scénario linéaire qui ne laisse
pas beaucoup de place à l'initiative. En ce sens,
l'absence de boussole et de carte pour se repérer
reste secondaire. Cela dit, la mise en scène
est habilement montée de façon à
nous faire sursauter, avec ces petits rush d'adrénaline
qui nous prennent alors qu'on se trouve quasiment à
l'article de la mort, et qu'une vilaine bébête
jaillit de derrière une caisse. La dizaine de
missions présentes, entrecoupées de combats
tendus contre les boss, sont garants d'une bonne durée
de vie, et ce en mode normal de difficulté.
Sans révolutionner le genre, sans
réellement proposer de concept novateur, sans
même atteindre le niveau des références
de la catégorie, The Thing possède les
éléments qui font qu'on a notre lot de
frayeurs devant sa console, le soir, très tard
dans le noir...
The Fan @ Xbox
Gazette
30.10.02
rien
de révolutionnaire
quelques
ralentissements
|
ambiance
prenante
gestion
de l'équipe
|