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Test : Splinter Cell

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Jeu attendu avec impatience pour cette fin d'année, Splinter Cell débarque le 28 novembre sur Xbox, quelques jours seulement après sa sortie outre-Atlantique. Le fort engouement suscité par ce titre a débuté il y a plusieurs mois déjà, grâce à des captures d'écran prometteuses et un concept intéressant, appuyé par un scénario écrit par le maître du techno-thriller, Tom Clancy. La campagne marketing lancée par Ubisoft, via de nombreux trailers, images, site officiel, pub TV et démo présent dans le Magazine officiel Xbox, devrait finir de convaincre même les plus réticents aux jeux du genre action-infiltration.

Vous contrôlez Sam Fisher, agent d'Echelon 3, unité secrète rattachée à la NSA (National Security Agency). Vous êtes un Splinter Cell, un commando hautement entraîné, semblable à un éclat de verre, soit tranchant, invisible, et opérant seul. Mais en tous temps, un soutien vous sera apporté par votre équipe agissant à distance, grâce à un casque radio et une interface électronique. Votre mission sera dans un premier temps de retrouver la trace de deux agents des services gouvernementaux américains, qui ont disparu alors qu'ils enquêtaient dans l'ex-URSS, en Géorgie.

Le jeu commence par une phase d'entraînement dans le complexe d'Echelon 3, dans lequel vous serez amené à découvrir la majorité des mouvements et actions que peut réaliser Sam Fisher. Sous l'oeil attentif de votre supérieur, vous apprendrez notamment à manier le personnage (stick gauche), la caméra (stick droit), utiliser les lunettes de vision nocturne (croix directionnelle), mais également à grimper sur des poutrelles, faire un saut "écart" entre deux pans de mur, vous suspendre à certains éléments de décor, vous mouvoir avec discrétion, crocheter une serrure, attraper un garde par surprise, l'amener à coopérer, l'assommer, vous plaquer contre un mur, jeter un bref coup d'oeil et utiliser les zones d'ombre à votre avantage. La quantité impressionnante d'actions réalisables pouvait faire naître quelques craintes quant à la jouabilité. Il n'en est rien : après un court instant, on a le personnage facilement bien en main; et lui faire effectuer ses nombreux mouvements, à faire pâlir plusieurs gymnastes de haut vol, devient vite une seconde nature.


Par son style, Splinter Cell fait penser inévitablement à quelques grands noms dans le genre action-infiltration, tels que Thief - The Dark Project et Metal Gear Solid 2. En effet, on trouve dans tous ces titres, une action centrée sur un seul homme, dont le but est de se faire le plus discret possible pour arriver à ses fins, aidé en cela par toute une série de gadgets sophistiqués. Dans ce sens, le titre d'Ubisoft Montréal n'est peut-être pas le jeu qui révolutionne totalement le genre. Mais il est très, très loin d'être un simple clone, et propose de nombreux aspects peaufinés à l'extrême comme nous allons le voir.

Dès les premiers instants on se rend compte de l'incroyable qualité visuelle du jeu, exploitant au mieux une version modifiée du dernier moteur d'Unreal. Les différents personnages rencontrés sont finement détaillés et animés, apportant une touche de réalisme supplémentaire. De nombreux effets spéciaux de la Xbox sont utilisés. On peut notamment les voir en utilisant la vision thermique (représentation visuelle de la chaleur dégagée par les objets et les corps, "à la Predator") et la vision nocturne (amplification de lumière qui donne une apparence de noir & blanc). La gestion des ombres et lumières atteint ici un très haut niveau d'excellence. Et c'est non seulement superbe à contempler (on risque même de se faire surprendre par des gardes alors que l'on est en plein frétillement de rétine) mais c'est même un élément essentiel du gameplay. Il vous faudra en effet rechercher ces zones moins éclairées, ou dégommer les sources lumineuses gênantes, afin de rester invisible. Un indicateur d'exposition à la lumière vous aidera d'ailleurs dans cette tâche.
Toujours dans le registre graphique, on peut relever la grande qualité de rendu des textures et des matières, dont l'eau, les tissus, et les effets météo. Le moteur physique n'est pas en reste, et on peut découvrir avec ravissement les rebonds qu'effectue une canette de soda lancée contre un mur, l'effet d'une balle contre une vitre ou une lampe, ainsi que les mouvements générés par Sam Fisher lorsqu'il touche un rideau.

Côté sonore, la musique se fait plutôt discrète, c'est le genre qui le veut. Mais elle est loin d'être inefficace, car , de par son dynamisme, elle soutient agréablement l'action et le supsens. Les bruitages sont bien présents et en Dolby Digital, ce qui procure une immersion complète. Le bruit de vos propres pas vous donnera un retour direct sur votre discrétion et vous permettra ainsi d'améliorer vos déplacements. Tous les objets constituants votre environnement, tels qu'ordinateurs, feuilles volant au vent, caméras en mouvement, verre brisé, balles entrant en contact avec certaines matières, planches qui craquent sous vos pas, produisent des sons différents qui sont finement détaillés.

Notre héros s'exprime en bon français au travers de la voix de Daniel Beretta, habitué aux doublages d'Arnold Schwarzenegger. Si cet acteur s'est acquitté de sa tâche avec un grand professionnalisme, certains regretteront peut-être le fait que cette voix est souvent associée au cinéma à un acteur jouant plus les gros bras que la discrétion. Même si c'est un détail véritablement mineur, on se surprend parfois à regretter la version anglaise du jeu, où notre héros est doublé par Michael Ironside (Starship Troopers, Total Recall) que certains auront pu entendre dans la version démo du jeu.

Le comportement des gardes présents dans le jeu est tout à fait crédible. Ils effectuent leur ronde, et si quelque chose d'inhabituel survient ils tenteront, selon les circonstances, d'inspecter, d'aller donner l'alarme ou de faire feu. Il est plaisant d'observer un ennemi dans sa progression, une fois que toutes les lumières ont été éteintes ou détruites. Celui-ci avance avec prudence, un bras en avant pour éviter de se cogner aux obstacles. On remarquera malgré tout quelques petits défaut. Il arrive que certains ennemis vous voient alors que vous êtes censé être non-visible. On se rend compte également que le comportement des gardes est parfois un peu trop scripté, lorsque l'on doit refaire une mission suite à un échec, ce qui peut avoir pour effet de limiter légèrement l'intérêt de rejouer après avoir fini le jeu.

Le nombre de missions que compte Splinter Cell est de 9, très variées et réparties en 26 niveaux. Ce jeu devrait être l'un des premiers titres en Europe à pouvoir bénéficier de suppléments téléchargeables depuis le Xbox Live. Il s'agirait de nouvelles missions, qui pourraient être disponibles dès mars 2003. Certaines d'entre elles seraient proposées gratuitement, d'autres pourraient (notez le conditionnel) être téléchargées moyennant un montant modeste. Par contre, aucun mode multijoueur n'est à l'ordre du jour, que ce soit on ou offline.

Un autre "bonus" vient agréablement compléter Splinter Cell, il s'agit d'une sorte de "Making of" comme on peut en voir sur certains films DVD. On y apprend un peu plus sur la conception du jeu, son animation, son doublage (par Michael Ironside, donc en vo sous-titrée). Et pour finir, Sam Fisher se prêtera même à une interview devant la caméra.















Splinter Cell est un jeu que l'on attendait beaucoup et qui ne déçoit nullement. Le plaisir de jouer est renforcé par un scénario riche, une immersion immédiate et très prenante, un gameplay et une finition à toute épreuve. Les quelques petits défauts cités plus haut ne suffisent pas, et de loin, à entacher ce jeu d'exception. Ses nombreuses qualités graphiques, sonores, et de jouabilité en font un titre incontournable pour cette période de fin d'année, pourtant riche en jeux de qualité.

Max73 - 27.11.02

 

Splinter Cell

Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

Spécial

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Ubisoft

Ubisoft Montréal (Canada)

Splintercell.com

rubrique vidéos

1

28 novembre 02

En français, (anglais dispo sur le disque)

non

oui

non, mais bonus à télécharger

non

Déconseillé aux moins de 12 ans

Making of du jeu, Niveaux supplémentaires à télécharger prochainement sur Xbox Live

action un peu trop scriptée

quelques cinématiques pas très belles

uniquement 3 emplacements de sauvegarde

immersion totale

excellente gestion des lumières

environnement sonore efficace

graphismes et animations splendides

très bonne maniabilité

la minutie des détails

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

95 %