« L’Empire Romain
de Tiberius poursuit sa conquête du
monde civilisé, mais Sparte, une cité
peuplée de guerrier, lui donne du fil
à retordre. L’appel à la
résistance est lancé par un
homme, le Spartiate. L’heure du combat
a sonné ! »
Ce jeu est dérivé
de la saga Total War (Shogun, Rome, …),
développée par The Creative
Assembly, qui a connu de franches réussites
sur PC. Les jeux Total War sont des jeux de
stratégie en temps réel, où
l'on gère de grandes troupes de soldats
sur le champ de bataille. Très techniques,
ils ne convenaient pas vraiment aux consoles.
Total Warrior, lui, tout en restant fortement
ancré dans une période historique
précise, est bien plus orienté
action, puisqu'il s'agit d'un "hack'n
slash".
Les personnages et le bestiaire
croisés au fil de l'aventure sont variés
et mêlent réalité historique
et mythologie antique (des Romains, des Barbares,
Beowulf, des Amazones, les Dioscures, des
soldats troyens ou spartiates, une hydre,
une Amazone, etc.). Certains vous épauleront,
d'autres feront avancer le scénario,
d'autres encore vérifieront l'efficacité
de votre glaive… Les jeux sur console
nous immergent très souvent dans des
univers futuristes, réalistes ou encore
dans la période de la Seconde Guerre
Mondiale. Retrouver cette époque éloignée
qu'est l'Antiquité est très
plaisant, presque rafraîchissant. Les
développeurs savent créer une
ambiance particulière et on se plait
à croiser ces personnages hauts en
couleur et le fer sur des champs de bataille
divers. Grâce à Castor et Pollux
et quelques autres personnages, l'humour est
présent et contribue à cette
ambiance générale.
Armé de votre glaive
et de votre hoplon (le bouclier qui
donne son nom à l'hoplite) marqué
du lambda symbole de Lacédémone,
votre mission sera de trancher dans le vif
et de vous frayer un chemin parmi les hordes
d'ennemis. En plus d'éliminer une pléthore
d'ennemis, vous devrez, histoire de pimenter
un peu l'action et de varier les objectifs,
actionner certains mécanismes, nécessaires
au bon déroulement de votre campagne
de résistance. La plus grande partie
de vos efforts sera tout de même consacrée
à l'élimination de masse. Chaque
mission vous mettra aux prises avec des centaines
d'ennemis. Pour les vaincre plus "aisément",
vous pourrez user de quelques pouvoirs magiques
et d'armes particulières et légendaires
(le marteau de Beowulf ou le bouclier d'Athéna
par exemple), bien plus efficaces que votre
épée basique. Plus vous frappez
dans le mille, plus votre rage augmente. Cette
dernière permet de lancer quelques
coups spéciaux et hyperpuissants. Autre
option, les "attaques de puissance",
utilisables après avoir tué
une foule d'ennemis, sont encore plus efficaces
que les attaques de rage. Celles-ci et celles-là
varient en fonction de l'arme que vous avez
en main. Bien que le principe de base soit
relativement simple, comme l'impose le genre,
les moyens de mener à bien vos missions
sont variés. Alterner armes et attaques
permet de ne pas s'ennuyer, même si
l'on n'est pas un fana des jeux de ce type.
La difficulté croissante et le surnombre
ennemi contraignent le joueur à maîtriser
toutes les techniques de combat (le contre
en priorité) de manière optimale.
B et A servent à frapper
(précisément ou de manière
circulaire), la gâchette gauche contre
les coups avec le bouclier. En maintenant
cette gâchette et en appuyant sur une
des touches de frappe, on donne un coup de
bouclier, destiné à se faire
de l'espace ou à briser la garde d'un
ennemi. Les attaques "rageuses"
se déclenchent en maintenant le stick
gauche appuyé et avec les touches de
combat. L'arc est utilisable grâce à
une simple pression sur la touche blanche.
Tout cela est assez instinctif.
Le stress des combats vient plus des objectifs
que des hordes d'ennemis. Pour vous donner
un exemple, voici à quoi ressemble
la première mission, la défense
de Sparte. Tout d'abord, vous devrez éliminer
des centurions Romains. Ensuite, il vous faudra
détruire des tours d'assaut en protégeant
les sapeurs destinés à y placer
une bombe. Dans une deuxième partie,
vous devrez venir à bout d'un soldat
de fer gigantesque en lui envoyant des projectiles
avec des catapultes, tout en défendant
le mur des assauts des ingénieurs romains
en leur versant de l'huile bouillante sur
la tête. Etre au bon endroit au bon
moment pour déclencher des mécanismes,
permettre à des renforts de rejoindre
la bataille et autres tâches annexes
est votre plus grand défi. Cet aspect
des missions évite un peu la routine
du découpage de Romains par dizaine.
Certaines phases des affrontements sont parfois
un peu frustrantes car difficiles (je peux
vous assurer que vous allez détester
Archimède, dont vous devez assurer
la protection dans un niveau...) et demanderont
une dose de patience conséquente (en
mode normal - la difficulté choisie
pour ce test - en tout cas). Etre partout
à la fois n'est pas évident,
il faudra faire preuve de sens tactique et
être rapide. Mais on s'accroche, mission
après mission, pour découvrir
la suite. La seconde moitié du jeu
offre d'ailleurs quelques moments épiques
(l'assaut d'une forteresse dans les alpes,
l'attaque du Colisée, etc.).
Le jeu est agréable pour
l'œil. Il ne rivalise pas (loin s'en
faut) avec Kingdom Under Fire quant à
la modélisation des personnages, relativement
simpliste (la quantité et l'animation
compensent la qualité) mais les décors
sont vastes et beaux. On passe d'un champ
de bataille à l'autre avec une certaine
curiosité, persuadé que le dépaysement
sera de la partie. Ne vous attendez pas pour
autant à une myriade (jeu de mots pour
hellénistes !) d'effets techniques
et à des textures "bump-mappées",
le jeu sortant sur toutes les consoles du
marché. L'action incessante et les
ennemis hostiles (vous me direz que les ennemis
le sont souvent…) détourneront
votre attention de la technique, qui est largement
satisfaisante pour un tel jeu. On se contentera
de rêver d'une suite sur 360 avec des
graphismes éblouissants.
L'aspect sonore est forcément répétitif,
le bruit des armes et des combats tenant le
premier rôle. Les musiques qui rythment
les combats sont dans le ton mais très
discrètes. Les voix des personnages
vont du très bon au caricatural. Les
adversaires s'invectivent et s'insultent pendant
les combats, un plus pour l'ambiance.
Quatorze missions sont proposées.
J'ai mis un peu moins de quinze heures pour
en venir à bout, les spécialistes
iront sûrement plus vite, à moins
de privilégier le mode de difficulté
supérieur, coriace. Le jeu ne propose
qu'une aventure solo et la possibilité
de mener quelques combats dans une arène.
Dès les premiers affrontements, on
rêve naturellement de modes multi ou,
encore mieux, d'un mode coopératif.
Le héros étant souvent assisté
par d'autres guerriers, on les imagine facilement
incarnés par un vrai joueur à
vos côtés ou sur le live, le
genre s'y prêtant à merveille.
Malheureusement, vous pouvez oublier tout
cela.
Spartan - Total Warrior est
donc un bon jeu. Il n'impressionne dans aucun
domaine et n'éblouit pas grâce
à une technique de pointe mais il propose
une aventure sympathique, dépaysante
et défoulante. Après tout, on
n'en demande pas plus à un jeu comme
celui-ci. On regrettera quand même l'absence
de mode de jeux jouables à plusieurs
et le fait que, exceptés quelques mordus,
les joueurs n'y reviendront sûrement
pas, une fois l'aventure bouclée. Inhérent
au genre, l'ennui peut aussi poindre si l'on
prolonge trop longtemps sa partie.
Un jeu qui ne prend pas la tête, cela
fait du bien de temps à autre et Spartan
remplit son rôle d'exutoire avec un
talent certain.
" Vous reviendrez avec votre bouclier
ou sur lui… "
Sam Fisher - 16.10.2005
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Editeur
Développeur
Site officiel
Vidéos
Joueur(s)
Date de sortie
Langue
Mode 16/9
Dolby Digital
Compatible Xbox Live
Compatible LAN
Age recommandé
Achat
|
Sega
The
Creative Assembly
www.totalwarriorgame.com
rubrique vidéos
1
7 octobre 2005
texte et voix en français
non
oui
non
non
18+
Amazon.fr
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Les moins
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techniquement moyen
pas de coop ni de multi
ardu et parfois frustrant
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Les plus
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 l'ambiance
la
panoplie de mouvements
le
bestiaire et les décors
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| Technique |
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| Graphismes |
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| Son |
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| Jouabilité |
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| Durée de vie |
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Note:
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73%
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