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Test : Sonic Riders

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Voici le retour de la mascotte de Sega, j’ai nommé Speedy « Sonic » Gonzalès le hérisson bleu, qui, célèbre pour sa vitesse, nous revient dans un jeu de course. Mais, cette fois ci, ce ne sont pas ses petites jambes qui lui permettront de remporter la victoire puisque qu’il ne fera pas les courses en courant, mais en planant sur un skate board volant, appelé « Air Tank ».

Tout d’abord, force est de constater que Sonic Riders est extrêmement complet. Il propose plusieurs modes. Le mode Histoire, bien évidemment, mais aussi le mode Course Normale (Course libre, Contre la montre, World grand prix), le mode Mission (accessible uniquement après que certaines conditions aient été remplies), le mode équipe et le mode Survie. Bien évidemment, celui qui retiendra principalement notre attention sera le mode Histoire. Tout commence alors que Sonic, Tails et Knuckles, à la recherche d’une Emerald Chaos, assistent au vol de cette dernière par une bande de skaters volants. S’ensuit alors une course poursuite effrénée ou notre hérisson préféré se fera corriger et mettre dans le vent par l’un des voleurs. Le Dr Eggman (Robotnik) apparaît alors sur un écran géant et leur propose de participer à un tournoi de skate, dans lequel tous les coups sont permis, et auquel celui qui a réussi à échapper à Sonic participe. Bien évidemment, nos héros relèvent le défi.

La jouabilité de Sonic Riders est assez simpliste. Les skates volants ne fonctionnent pas à l’essence ou à tout autre type d’énergie polluante, mais à l’air. Il y a une barre en bas à droite de votre écran qui symbolise le niveau d’air dans votre skate. Les gâchettes permettent de pomper cet air pour négocier les virages ou freiner, et le bouton rouge d’actionner le turbo. Plus vous usez de l’un ou de l’autre, plus celle-ci descend et, si elle atteint le niveau zéro, votre Air Tank sera inutilisable et votre personnage continuera la course en courant, perdant bien évidemment de sa rapidité. Des zones de saut sont disponibles et, en ayant le bon timing et en appuyant sur le bouton bleu dès que vous les empruntez puis, en jouant avec le pad analogique gauche, vous pourrez alors effectuer des figures qui, selon leur complexité et leur bonne réussite, vous permettront de regagner de l’air. Ce n’est pas le seul moyen puisque des zones de « regonflage » sont présentes à certains endroits du parcours et, en vous y arrêtant une seconde ou deux, vous pourrez également remonter votre niveau d’air.

Les courses sont assez variés et proposent différents chemins, certains plus courts que d’autres. En utilisant les zones d’accélération ou en profitant de la vague d’air laissée par les autres concurrents (très utile lors de certains virages délicats), il est possible d’atteindre une très grande vitesse. Et c’est un peu là que le bas blesse car justement, cela va même souvent tellement vite que l’action à l’écran devient extrêmement fouillis. On se dirige au hasard, sans trop vraiment savoir où on va. Phénomène d’autant plus gênant que certaines courses sont particulièrement spectaculaires et vertigineuses.

A la manière du, ô combien célèbre Mario Kart, des options sont disposées un peu partout sur le parcours. En passant dessus, elles se mettront directement en action. Assez variées, elles offrent, entre autres, de l’air pour le skate, des anneaux, un champ magnétique autour de vous qui attire les anneaux comme un aimant, un gain de vitesse, l’invulnérabilité ou encore une bombe qui dégommera les concurrents qui se trouvent devant vous. Deux autres options sont également de la partie : Un point d’interrogation qui choisit l’option qui vous est attribuée de façon aléatoire et une option symbolisée par une chaussure avec un boulet qui aura pour effet de vous ralentir fortement. En vous collant à un concurrent et en appuyant simultanément sur les deux gâchettes, vous pourrez effectuer un petit tourbillon et l’envoyer dans les roses. Vous n’êtes pas, vous non plus, à l’abri de ce genre de revers et cela vous coûtera, non seulement du temps, mais aussi tous vos anneaux.

Au niveau personnages jouables, Sonic n’a pas l’exclusivité. Ses « potes » sont bien évidemment de la partie. Chaque personnage a son type et ses aptitudes propres : les personnages de type Speed, comme Sonic, peuvent glisser sur les tuyaux et les rails. Ceux de type Flight, comme Tails, peuvent décoller sur les rampes et utiliser les accélérateurs. Et enfin ceux de type Power, comme Knuckles, peuvent détruire plusieurs types d’obstacles. Vous pourrez augmenter le niveau de votre personnage lors des courses, ce qui influera sur ses paramètres et ses capacités. Il faudra pour cela récupérer suffisamment d’anneaux et faire bien attention à ne pas tomber ou à ne pas vous faire assommer par un concurrent, auxquels cas, vous perdriez tous vos anneaux et vous retomberiez au niveau un. Un magasin est disponible et celui-ci permet d’acheter de nouveaux skates avec des caractéristiques spécifiques. Les anneaux récoltés lors des courses servent de monnaie d’échange.

La maniabilité, sans être catastrophique, n’est pas non plus parfaite. Comme déjà expliqué un peu plus haut, il arrive assez souvent, qu’emporté par la vitesse, on n’arrive pas à prendre la route voulue et la négociation des virages s’avère fréquemment approximative. La collision avec les divers obstacles qui jalonnent le parcours est, elle aussi, assez fréquente et si par malheur vous partez en sens inverse, il ne sera pas évident de reprendre la course dans le bon sens. Tout ceci allié à un niveau de difficulté relativement élevé fait que l’on s’énerve assez souvent en jouant à ce jeu. En aparté, Une option appelée Extra permet de visionner les cinématiques, d’écouter de la musique et de regarder les différents Skates que vous avez gagné.

Sur le plan technique, les graphismes sont corrects mais vraiment sans plus. Les bugs d’affichage sont nombreux et il arrive même de tomber lors de certains passages délicats à cause de ces derniers. Musicalement, on a droit à une sorte de techno très rythmée, pas toujours du meilleur goût et qui risque de ne pas plaire à tout le monde.

Sonic Riders est un jeu inégal. S'il s'avère réussi sous certains aspects comme la vitesse ou encore l'utilisation des vagues d'air laissées par les concurrents, il ne fait pas, à cause de ses imperfections de jouabilité et de la difficulté mal dosée, partie de ces jeux qui nous font passer de longues heures à jouer, malgré le capital sympathie dont disposent ses héros. Un jeu pas indispensable, sauf peut être pour les fans inconditionnels du hérisson bleu.


Xav -
29.03.2006





Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Xbox Live

Compatible AN

Age recommandé

Achat

Sega

Sega

Sonic-riders.com

Sonic-riders.com

1 à 4

17 mars 2006

anglais, sous-titré français

oui

oui

non

non

dès 3 ans

Amazon.fr
, Cede.ch

Les moins

problèmes de maniabilité

trop fouillis

Les plus

Sonic et sa bande

grande vitesse

nombreux modes de jeu

Technique
Graphismes
Son
Jouabilité
Durée de vie
Note:
58%