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Test : Puyo Pop Fever

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Dur la vie d'un Puyo… On reçoit des ordres de personnes pas toujours aimables, on ne fait que descendre, ne facilitant pas notre ascension sociale, et pour peu qu'on croise un groupe de personnes avec lequel on a des atomes crochus… Pop ! On disparaît. Tout ça, à cause d'un jeu à la mode dans le monde de Raffine et d'Amitie, les héroïnes du jeu, le Puyo Pop.

Puyo Pop est un jeu sur lequel de nombreux apprentis sorciers s'entraînent, pour montrer leurs talents aux professeurs de l'école de magie. Le principe est simple, nous, on nous jette d'en haut, et comme on respecte les lois de la gravité, on tombe, la plupart du temps par deux, mais parfois par trois, voire quatre. On nous demande de tourner, on tourne, quand je suis avec trois amis de la même couleur, on peut changer de couleur, mais c'est toujours le sorcier qui décide, à aucun moment on peut parlementer. Moi par exemple, là je viens de pivoter, et j'ai beau regarder la personne de l'autre côté de l'écran avec mes grands yeux, il se fiche pas mal de moi… Oh ! Des amis, chouette alors, on va pouvoir discuter… Mince, ils sont plus de trois, non ! Je ne veux pas y aller ! Pivote, pivote… Et Pop.

Ainsi va la vie d'un Puyo.

Pop, donc, c'est pour le bruit que font ces petites boules de couleurs et Puyo, c'est pour leur nom, mais Fever ? Pourquoi ce terme ? Si vous connaissez la série des Puyo Pop, vous savez certainement, auquel cas, je vais vous l'apprendre, que le but est de réaliser des chaînes. Pour ce faire, il suffit de créer des blocs de puyo inférieurs ou égaux à trois pour qu'après la disparition d'un autre groupe de puyo, les puyos du dessus entrent en contact avec une même couleur qui créeront un autre un bloc qui disparaîtra. Dans ce cas, on aura créé une chaîne de 2, et on parlera de toutes petites chaînes car pour rivaliser avec certains adversaires contrôlés par l'ordinateur, quatre ou cinq chaînes seront le minimum, tout en sachant que le maximum réalisable, d'après mon expérience, est de neuf, idéalement réalisable en mode Fever. Transition. La partie passe en mode Fever ou fièvre lorsque sa jauge atteint le sommet. Pour la remplir, il faudra faire preuve d'un peu de jugeote et effectuer ce qu'on appelle des contre-balancements. Technique qui permet de retourner à l'envoyeur les puyos blocs en attente de tomber dans votre aire.

Hormis le mode Fever, la seconde nouveauté qu'on découvre dans la série, c'est l'apparition de la 3D. Celle-ci ne se présentera qu'aux moments où le joueur réalisera des chaînes, avec une caméra suivant un par un les blocs en train de s'effondrer. Malheureusement, aucune interactivité n'est possible à ces instants, et c'est lorsque la troisième dimension s'en ira que les puyos retrouveront le chemin du terrain de jeu. Cette 3D ne modifie donc en rien la manière de jouer, mais apportera un petit côté tape-à-l'œil bienvenu.
Qui dit jeu de réflexion, dit réalisation au rabais. Puyo Pop Fever ne déroge pas à cette règle. Même si des efforts ont été faits, on reste dans le mignon, l'épuré et la simplicité et comme pour les Bust-a-Move de chez Taito ce minimalisme fonctionne à merveille. Après tout, le joueur n'est pas là pour s'en prendre plein les mirettes mais plein le cortex.
On pourra aussi, au détour de belles chaînes, admirer le personnage choisi faire ses mimiques accompagnées de sa réplique fétiche. Un peu de vie, cela ne fait pas de mal. Pour ce qui est des puyos, ils possèdent encore et toujours leurs petites bouilles attachantes gélatineuses avec un regard tantôt vide d'expression, pour le jaune, tantôt nerveux, pour le rouge, auquel on ajoutera le mauve, le bleu et le vert.

Côté durée de vie, là, il va y en avoir des heures de jeu, ne serait-ce que pour exploiter le mode un joueur dans sa totalité, et ainsi inscrire ces scores dans les tableaux, il vous faudra voguer entre les sept modes de jeu disponibles, quatre en mode Puyo Pop Simple, et trois en mode Puyo Pop Infini. Ca ira du classique mode histoire où tous les prétextes sont bons pour se lancer dans une partie de boules, en passant par un mode mission où il faudra respecter le consignes indiquées à l'écran ou encore par le mode fièvre demandant une bonne dose de rapidité pour réaliser le maximum de point en un minimum de temps. Tout cela sans parler du mode deux joueurs paramétrable à souhait.
Passage obligatoire : le mode " Original ", dans celui-ci on retrouve les règles de base de la série, on jouera donc seul, sans les contraintes du chronomètre et des adversaires. S'il n'est pas le plus excitant des modes de jeu, il a le mérite de laisser le joueur prendre ses marques et de comprendre les bases. Car bizarrement, on ne retrouve pas de tutorial, où alors ce sera fait que succinctement lors du premier parcours.

Niveau bande son, on déteste ou on adore, ce sont typiquement les musiques qui peuvent casser les oreilles après une trentaine de partie. Malgré tout, elles ont le mérite d'être entraînantes et se fredonnent assez rapidement. Les adorateurs pourront même à loisir les écouter via le menu des options.

Pourquoi craquer pour Puyo Pop Fever ? D'une part, car il est diablement fun et d'autre part car il est le seul représentant du genre sur Xbox qui en vaille la peine… Oublions le médiocre Tetris World. Le tout agrémenté d'une durée de vie juste phénoménale, qui aurait pu l'être bien plus avec un mode, allez, au hasard, Xbox Live. Un jeu qui mérite amplement que l'on dépense la somme de 30€. Sega a encore frappé et nous propose avec ce Puyo Pop Fever un excellent rapport plaisir/prix.



Inspecteur Gadget - 27.02.2004

 

 

Puyo Pop Fever

Editeur

Développeur

Site officiel

Site divers

Joueurs

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

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Sega

Sonic Team

www.sega-europe.com/fever

Puyo Pop Mini-Game

1 à 2

27 février 2004

français

non

oui

non

non

3+

les graphismes, par la force des choses

les musiques... Après trois heures de jeu

pas de mode Xbox Live

enfin de la bonne réflexion sur Xbox

principe simple mais diablement efficace

durée de vie

prix

 

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

80 %