Test : House of the Dead 3
Alors que le genre est marginal dans le
monde des jeux vidéos, et complètement délaissé sur
Xbox, Sega vient changer la mise et transpose l’un de ses plus grands succès
en salle d’arcade, le mal nommé The House Of The Dead III. Petit état
des lieux, vous incarnez Lisa Rogan, fille de Thomas Rogan.
Alors que votre
père, Thomas Rogan, s’est fait capturer lors d’une mission (à
laquelle vous jouerez en guise de prélude), G, un ancien coéquipier
de Thomas, et votre personnage décident de partir à sa recherche,
accompagnés de leurs meilleurs amis les fusils, car en personnes intelligentes,
ils se doutent évidemment que sur leur route se trouverons moultes zombies,
et devinez quoi ? C’est le cas.
Voilà
la base est posée, reste plus qu’à tirer. Tout d’abord,
il faut préciser qu’il y a une grande différence entre les
versions arcade et Xbox, cette différence venant de ce que vous aurez en
mains durant le jeu… alors que la version arcade proposait un fusil à
pompe, ici nous devrons nous contenter d’un pad ou mieux encore d’un
gun (MadCatz ou Thrustmaster). Et sachez aussi que j’ai testé ce jeu
avec le Beretta, ainsi qu’avec une manette, pour comparer, le résultat
est logique : au pad c’est affreux, au gun, c’est dément. Forcément
déplacer le joystick sur l’écran est beaucoup moins rapide
qu’un coup de poignet … Quand vous aurez à tuer un zombie en
bas à droite et qu’un couteau s’approchera de vous à grande
vitesse en haut à gauche, vous comprendrez la chose. Même si vous
avez la possibilité de recentrer grâce à la touche Y ou encore
d’accélérer le curseur avec le bouton X, autant dire qu’il
vous faudra être très véloce de vos petits doigts pour réussir
à réaliser toutes ces tâches en très (très…)
peu de temps. Même si tout est configurable à la manette, il manque
l’indispensable : l’inversion de l’axe vertical… Vous n’avez
pas le choix, il est imposé. Ah! oui j’oubliais, aucun problème
avec le gun (voir son test).
Donc ayez d’ores et déjà en tête que si vous ne pensez
pas investir dans un pistolet, quel qu’il soit, ne songez même pas
à vous procurer un exemplaire de ce jeu.
Ceci
étant dit, entrons dans le vif du sujet… Que vous procurera ce soft
? Crampes digitales ? Oui. Stress ? Oui. Fun ? Ô grand oui. Alors ce jeu
est extrêmement court, comptez pour le finir, après plusieurs essais
tout de même, pas plus de 45 minutes, et oui, moins d’une heure ça
peut faire peur, mais c’est le genre qui veut ça. Les jeux arcade,
vous connaissez ? donc vous comprendrez. Cela étant, imaginez jouer plus
de 3 heures avec un pistolet à la main, le bras en avant, et l’index
toujours actif… vous voyez ce que je veux dire… alors on ne se plaint
pas, et on joue. Mais il faut avouer que même s’il est court, il est
bien ardu le bougre, car même en réglant la difficulté sur
très facile (sont disponbiles également les modes : facile, normal,
difficile et très difficile) et en ne s’octroyant pas moins de 9 crédits
(initialement de 5) on peine à finir le jeu, et c’est peu de le dire.
Nous voyons donc tout de suite le challenge de taille qui nous est proposé.
L’intérêt du genre voulant qu’à chaque partie, on
s’améliore, on mémorise les parcours (car beaucoup d’embranchements
sont disponibles) en gros, la chasse aux High Score !
Ici je vous parlais
du mode «survie», le mode principal, mais vient ensuite le mode «attaque
contre la montre», encore un challenge imposant. Dans ce mode vous jouerez
dans les mêmes chapitres qu’en mode survie, sauf qu’ici, on partira
avec un capital temps de 30 secondes. Un ennemi tué incrémentera
le temps d’un certain nombre de secondes, dépendant de sa taille ou
de la rapidité à laquelle il se fera trouer. Et inversément
à chaque impact que l’on subira, on perdra quelques secondes bien
précieuses. Stressant mais jouissif. Pour le moment pas vraiment de quoi
se plaindre pour un tel jeu vous en conviendrez, mais si je vous annonce qu’en
bonus, après avoir fini HOTD3 pour la première fois on obtient ni
plus ni moins que HOTD2, le jeu complet, et tout ce qu’il implique comme
mode de jeu (arcade, original, entraînement et boss). Ce sera l’occasion
pour chacun d’entre nous de voir l’évolution graphique effectuée
en un peu plus de 2 années. Impressionnant !
Nous
y voilà ! Graphiquement c’est tout à fait correct et clairement
situé dans le haut du classement des jeux Xbox, une vraie exclusivité
en somme non bridée pour et par les concurrents. Les environnements sont
très variés pour le peu de temps nécessaire à l’aboutissement
du jeu, un parking pas très fréquentable, un hangar crasseux au
possible et autres laboratoires «X-filiens». Plutôt pas mal.
Zombiquement très fourni, pas moins d’une dizaine de types différents
tomberons à vos pieds, plus les «méchants très méchants»
cela va de soit, reste que les ennemis classiques ont chacun leurs spécificités
et que rarement ils se déplaceront seuls, mis à part Raymond (si,
si, c’est son nom ne rigolez pas) le zombie qui cache sa «têtête»
derrière sa «tronçoneuneuse», celui-là c’est
un solo. Toute cette bande de kamikaze, n’est ici que pour vous ralentir,
et repousser l’échéance qui vous sépare des boss. Bien
sûr, ils sont très résistants et coriaces, mais un viseur
vous indique où tirer, heureusement. Leur taille conséquente ne
pose jamais aucun soucis au moteur du jeu, qui à aucun moment, même
lors de surpeuplements «zombiens», ne souffre de chute de frame-rate.
A propos de l’ambiance, rien à
redire non plus, même si on reste dans les basiques PAN-PAN et autres râles
de zombies, les musiques sont très discrètes et se fondent dans
l’action (contrairement à celles de HOTD2 qui tapent sur le système
aujourd’hui, il faut l’avouer). Tout ceci est, comme le veut souvent
la coutume Xbox, compatible 5.1 évidemment, c’est sympathique, même
si les arrières sont très sous-exploitées, mais c’est
un peu normal, tout se trouve devant nous. Les personnages sont réellement
bien doublés avec une synchronisation labiale de qualité (encore
une fois contrairement à l’opus précédent). J’ai
aussi apprécié la présence du Making Of du film tiré
de la série, d’une durée de 20 minutes environ et sous-titré
en français, qui ravira à coup sûr, les dingos de films bien
gores et de bimbos plastifiées. Film qui devrait sortir cette année
sous le nom de The House Of The Dead, on se demande bien pourquoi…
L’heure
du bilan se présentant, il est donc l’heure de le faire… Le bilan,
car l’heure c’est l’heure, et le bilan, c’est le bilan…
Ce jeu s’adresse donc à un public très restreint englobant
les personnes prêtes à débloquer 120 € de leur compte
en banque (jeu + gun, je le rappelle) et fans de jeu de tir sur écran,
l’un n’allant pas sans l’autre… Pour tout vous dire, je me
suis offert ce jeu car à l’époque de la Dreamcast, je n’avais
pas eu l’occasion de finir House Of The Dead 2, et comme l’occasion
se représentait à moi avec cette version, je n’ai pas hésité.Oui
je vous raconte ma vie, je sais… Mais je ne vois pas ce qu’on pourrait
reprocher à ce jeu de bien particulier, alors certain crieront au scandale
en voyant le temps nécessaire pour le finir, mais c’est un peu comme
pour les Crazy Taxi, un jeu que l’on ressortira très souvent quand
on aura du temps. Euh… du zombie à tuer, s’amuser sans se torturer
les méninges, voilà qui est plaisant. Après l’investissement
en vaut-il la chandelle… c’est vous qui voyez © Chevalier et Laspalès.
Inspecteur Gadget - 16.03.2003
| House
of the Dead 3 Editeur Développeur Site
officiel Vidéos Joueur(s) Date
de sortie Langue Mode
16/9 Dolby Digital Compatible
Xbox Live Compatible AN Age
recommandé Spécial |
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ce jeu sur Amazon.fr Infogrames Sega
/ Wow Entertainment sega.com Xbox
TV 1 à 2 14
mars 03 Anglais sous-titré français
(str en ang. pour hotd2) ? oui non non Déconseillé
aux moins de 16 ans compatible light gun |
|  La
jouabilité au pad
L’investissement
financier La
durée de vie diront certains |
 graphiquement
sans reproche
Fun On
y reviendra souvent expérience
unique sur Xbox |
