| Dead
Or Alive, un titre qui devrait faire frémir quelques-uns d'entre vous.
Pourquoi ? Parce que tout simplement il faisait partie de la line-up de la Xbox
au 14 mars 2002. Et qui plus est, il montra pour la première fois les réelles
capacités de la console de Microsoft, avec ses graphismes somptueux qui
surpassent encore beaucoup de titres actuels. Tecmo nous sort donc la suite de
son bijou, et nous allons voir si Dead Or Alive Ultimate porte bien son nom. |
Nous voilà donc de nouveau en compagnie de demoiselles
à fortes poitrines. Mais là n'est pas le sujet du test, bien que
ce phénomène mammaire grossissant soit tout sauf déplaisant,
certes. Sachez tout d'abord que la boite contient deux DVD : un certain Dead Or
Alive Ultimate 1 et un Dead Or Alive Ultimate 2. En deux mots, le premier est
une reprise toute bête (j'entends par là qu'il n'y a pas de retouche
particulière) de l'épisode sortit sur Sega Saturn en 1998 ; Ajoutez
un mode online et le compte est bon. Le plus intéressant est sans doute
le second disque. Bien que ce soit l'adaptation de Dead or Alive 2, disponible
sur PS2 et Dreamcast, il n'a plus grand chose à voir, tant au point de
vue de la forme que du fond.
Comme à l'accoutumée,
une cinématique en images de synthèses, qui par ailleurs pourrait
être qualifiée d'exceptionnellement belle, nous ouvre les portes
du menu. En quelques minutes vous verrez qu'il n'y a pas de grands changements.
On ne change pas une formule qui gagne, et Tecmo n'a pas forcément eu tort,
surtout lorsqu'il décide d'implanter un mode online pour le plus grand
plaisir des gamers. Mais d'abord, intéressons-nous de plus près
au offline.
Je
préfère vous annoncer que le présent test comportera une
comparaison directe avec son prédécesseur, Dead Or Alive 3 (vendu
à plus d'un million d'exemplaires). Pour les personnes n'ayant donc pas
la possibilité d'acquérir le Xbox Live, voici le paragraphe qui
vous expliquera ce que le jeu vous offrira. Plusieurs modes sont présents,
même si nous restons fidèles à la notion de combat intensif.
La principale attraction est le mode Story où il s'agira d'affronter une
petite dizaine d'adversaires, tout en ayant une difficulté croissante,
avant de (re)voir Tengu, le boss final aux airs fantasques. Répétez
cela pour obtenir les nombreux costumes, environ 15 par personnage. Cela dit,
il s'agit presque d'une corvée, car il n'y a plus de motivation et d'intérêt
après avoir fini une vingtaine de fois le mode. Mais là de nouveau,
DOAU ne change pas de concept, les habitués s'y retrouveront. En effet,
le gameplay est le même, coup de pied, coup de poing, prise et contre. Basique
me direz-vous, mais il ne faut rien de plus, c'est diablement efficace. Viennent
ensuite les modes Survival et Time Attack, qui permettent respectivement de battre
le plus grand nombre d'adversaires jusqu'à être battu et de terminer
une série de combats le plus rapidement possible. Qui a dit qu'il ne voyait
aucune différence avec DOA 3 ? Car vous avez raison, jusque-là,
en ajoutant les modes versus et tag team du multi joueur, le fond reste exactement
le même. C'est, vous l'aurez compris, le mode online qui est le sujet principal
du jeu, mais nous en parleront en fin de test, dans le paragraphe consacré
au multi joueur.
Venons-en à présent
aux graphismes du titre. On ne va pas épiloguer non plus, la Team Ninja
nous pond un jeu d'une rare beauté, et c'est peu dire. DOA 3 avait énormément
surpris, et dans DOAU, il faut dire que la Team Ninja n'a pas eu froid aux yeux,
car elle a réussi à améliorer encore un rendu visuel déjà
exemplaire. Ce sont surtout les décors, beaucoup plus riches, plus lisses
et pures
On en redemande. C'est vraiment un des tout gros points forts du
titre. Les personnages ont gagné en animation et fluidité (en silicone
?), ce qui rend les combats encore plus détonants. N'oublions pas que les
fameuses chutes d'une plateforme à l'autre sont toujours présentes
avec encore plus de diversités. La Team Ninja fait valoir toute son expérience
et on le ressent grandement.
Au niveau du son, là
aussi la Team Ninja nous fait un joli cadeau en intégrant parfaitement
le 5.1 ce qui rend le jeu bien plus plaisant, pour les oreilles du moins. Entendre
une poursuite de voiture au loin ou le passage d'un train, accompagné de
musiques splendides
ça met tout de suite dans l'ambiance.
Voilà la plus importante
partie et la plus intéressante : le Xbox Live est présent sur l'un
des plus grands jeux de combat. Imaginez la tension lors d'un duel ou la complicité
lors d'un team battle! Ce mode est LA grande nouveauté du jeu. Je dirais
même que l'argent investit sera à 90% pour ce système de jeu
en ligne. Les modes sont classiques, voire originaux : il y a l'organisation d'un
petit tournoi ; un système permettant au gagnant de rester sur le terrain
de combat tant qu'il ne perd pas ; et les modes duels traditionnels. Jouable à
8 au maximum, le jeu en réseau est ce qui pouvait arriver de mieux à
Dead Or Alive. Mais malheureusement, une ombre subsiste au tableau: il vous faudra
une grosse connexion (1024K minimum) pour héberger des parties. Sans cela,
un lag très fort se fera ressentir. Nous espérons sincèrement
qu'un patch puisse améliorer la chose, mais il suffit de connaître
les bonnes personnes, et le bonheur vous ouvre ses portes. Il vous reste bien
sûr le mode multi joueur offline pour profiter de cela entre amis, rien
de tel pour des soirées déjantées.
Pour
conclure, DOAU est de très bonne facture. Son gameplay reste le même
et n'a pas de raisons de changer d'ailleurs. Graphiquement encore plus beau, ce
n'est pas le cas pour l'appréciation globale du jeu. En effet, il y a trop
peu de changements pour mettre son argent dans ce titre, pour autant que la possession
du Xbox Live vous soit impossible. Car avec ce dernier facteur, le jeu change
totalement d'horizon pour nous offrir un titre splendide en tout point. Car les
nouveaux adeptes de la série de Dead Or Alive peuvent se jeter sur ce jeu,
il en vaut largement la peine, mais les possesseurs de DOA 3 ne verront sans doute
aucun intérêt, car celui-ci réside dans le jeu en réseau
! Ou dans le silicone, à vous de voir