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Test : Def Jam - Fight for New York

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Après un premier volet sympathique mais non exempt de défauts sur PS2 et Gamecube, Electronic Arts sort l’artillerie lourde. Def Jam nouvelle mouture propose toujours de mélanger deux genres malheureusement trop souvent assimilés l’un à l’autre, le Hip Hop et la baston ultra violente. Les amateurs seront aux anges étant donné que, licence Def Jam oblige, bon nombre des gros calibres du genre comme Snoop Doggy Dog, Redman, Method Man, Sean Paul, Busta Rhymes et bien d’autres sont présents dans le jeu. Overdose de testostérone assurée. Un conseil, laissez votre cerveau au vestiaire, vous n’en aurez pas besoin.

Le jeu débute alors que D-Mob, boss de fin du premier volet se fait embarquer par les flics. Votre intervention in extremis lui permettra de s’enfuir et, pour vous remercier, il vous introduira dans son gang. Vous devrez néanmoins faire vos preuves en tant que combattant et il vous fournira alors un appartement, un peu d’argent pour vous acheter des fringues et vous proposera de combattre sous ses couleurs, l’argent et la gloire à la clé. Les diverses missions arrivent par emails et prennent la forme de tournois ou de combats contre les gangs adverses. Le but étant de contrôler entièrement le territoire. Bien évidemment, le tout est scénarisé et bien que relativement prévisible (un grand méchant incarné par Snoop et une damoiselle en détresse incarnée par… Carmen Electra), il est étonnant de voir comment on se laisse prendre et comment les développeurs ont su adapter les différents types de combats (un contre un, deux contre deux, chacun pour soi à quatre participants…) et les divers décors pour coller parfaitement à l’histoire.

Le jeu commence réellement après que vous ayez aidé D-Mob à s’enfuir et qu’un des policiers qui l’ont misérablement laissé filé donne une description détaillée (un portrait robot) de la personne qui a rendu cette évasion possible, à savoir vous. Car une des forces de ce nouveau volet de Def Jam est de proposer une création complète et extrêmement poussée de son personnage. On peut choisir sa taille, son poids et sa corpulence, la couleur de sa peau, la forme de ses yeux, de son nez et de son visage, sa coupe de cheveux, sa pilosité faciale. Les possibilités de départ sont déjà relativement conséquentes et plus on progresse dans le jeu, plus on peut personnaliser davantage son perso : nouvelles coupes de cheveux, tatouages, bijoux, fringues, chaussures, le choix est phénoménal et le risque de se retrouver avec le même personnage qu’un autre joueur est extrêmement réduit. On se croirait devant Need For Speed en train de « tuner » sa voiture.

L’appartement du héros est un peu le point d’orgue du jeu puisque c’est dans celui-ci que vous avez accès à vos mails, que vous pouvez admirer les trophées que vous avez remporté, que avez accès au placard où vous pouvez stocker vêtements, chaussures et bijoux que vous avez achetés. C’est également là que se trouve la carte de la ville qui vous permet d’accéder aux divers lieux de combats mais aussi aux magasins et à la salle de sport. Plus vous avancez dans le jeu et plus vous recevez de mails pour la bonne progression du scénario ou pour vous informer de l’arrivée de nouveautés dans les différentes boutiques.

Mais comme ce Def Jam est avant tout un jeu de combat, qu’en est-il réellement ? Et bien, tout d’abord, plusieurs types de combats sont disponibles : catch, combat de rue, kick boxing, experts en soumissions, arts martiaux… et si au départ du jeu, vous ne pouvez en choisir qu’un, les points remportés lors de vos combat vous permettront d’en acheter jusqu’à deux autres, ce qui fait qu’au final, votre personnage pratiquera un mélange de trois styles de combats différents. A vous de trouver la combinaison qui vous conviendra le mieux mais, si je peux donner un conseil, évitez de prendre le « Catch » pour commencer car cela pourrait vous jouer des tours et être dangereux pour la survie de votre manette, croyez moi. Def Jam Fight for NY se la joue également un peu jeu de rôles puisque, toujours avec les points remportés après chaque combat, vous avez la possibilité, toujours au gymnase, soit d’augmenter les caractéristiques de votre perso (vitesse, force dans les bras et les jambes, résistance) soit d’acheter de nouvelles « super prises » appelées « Blaze ». A noter que chaque fois que vous battez un adversaire, vous débloquez sa « super prise ». et puisque l’on en est à parler des « super prises », j’en profite pour dire que, non seulement elles sont relativement nombreuses et variées, mais que, en plus, elles bénéficient d’un rendu absolument sublime et font extrêmement mal.

En dehors de ces « Blazes », on peut frapper avec les poings et les pieds, porter des prises avec, à chaque fois la possibilité de doser la puissance du coup ou de la prise, envoyer son adversaire dans les cordes et le reprendre au vol, ou encore de contrer un coup porté. Les arènes sont diverses et, à chaque fois, le décor est mis à contribution. On peut prendre l’adversaire et lui fracasser la tête contre un mur, contre un juke box, le jeter contre une voiture (la plupart de ces éléments ne résistant pas à l’impact), ou encore utiliser des éléments du décor pour prendre appui et lui sauter dessus. Dans certaines arènes, on combat au beau milieu du public qui ne restera pas inactif. Il brandit ou balance tout un tas d’objets comme des cannes de billard, des bouteilles… qui permettent de fracasser son adversaire. Mais, en plus, si vous vous vous approchez trop du public, il vous repousse et, si vous balancez votre adversaire vers lui, il l’attrape et peut le tabasser avec un objet ou bien vous aider soit en le tenant, soit en effectuant, avec vous, une double prise.

La gestion de l’énergie diffère de celle que l’on l’habitude de voir dans les jeux de combat. Dans plus de 90% des cas, on frappe son adversaire et, lorsque celui-ci n’a plus de barre de vie, il s’écroule misérablement. Ici, cela ne fonctionne pas tout à fait comme cela puisque, lorsque la barre d’énergie de votre opposant atteint un seuil critique, elle devient rouge et se met à clignoter avec la notion « Danger ». A ce moment, il faut continuer à le frapper pour baisser encore davantage sa barre de vie et en profiter pour le finir, soit en le frappant avec un objet, soit en lui infligeant un « Blaze », un gros coup ou une grosse prise ou bien en l’écrasant contre un mur ou autre partie du décor et voir apparaître le « KO » salvateur. Au niveau jouabilité, rien à redire. La manette Xbox est parfaitement mise à contribution et les mouvements s’enchaînent avec simplicité. La jouabilité ressemble beaucoup à celle des jeux de catch de l’éditeur THQ, pour les connaisseurs.

Graphiquement, le jeu est absolument magnifique, un des plus beaux de la Xbox d’ailleurs. Je ne vois réellement rien de plus à ajouter. Cela peut paraître réducteur je vous l’accorde, mais je pense que les screens d’écran parlent d’eux même et corroborent mes dires. Au niveau sonore, l’amateur de Hip hop US sera aux anges car, non contents d’avoir donné de leur personne et de leur image, les stars ont également prêtés leurs voix et la bande sonore du jeu est composée de leur commentaires et de nombre de leurs chansons (une option « Beat Box » permet d’ailleurs d’écouter comme bon nous semble les diverses chansons de chacun). On aime le genre ou pas, mais cette musique correspond vraiment bien à l’ambiance du jeu. Les bruitages sont tout à fait corrects et rendent bien l’impression de puissance et de destruction des divers coups que se mangent les persos.

La durée de vie est, pour un jeu de ce type, relativement correcte et tourne autour de la vingtaine d’heures. Au menu, un mode story, un mode battle proposant différents types de match seul ou à plusieurs avec plusieurs règles (avec un match où l’on doit faire en sorte que son adversaire soit écrasé par une rame de métro, ou bien encore un autre où l’on doit balancer son adversaire par une fenêtre). 74 combattants et 24 arènes de combats différentes sont à débloquer. A noter que, même en ayant fini le mode story à 100%, toutes les récompenses ne sont pas encore débloquées, voilà qui constitue un bon point pour la longévité. Les développeurs ont d’ailleurs réussi le tour de force de nous éviter d’être saoulés par le mode un joueur (ce qui arrive, hélas, bien trop souvent) de ce qui n’est, en réalité, rien d’autre qu’un jeu de combat. Les parties entre amis sont un pur défouloir et les attraper par les fringues pour les éclater contre un mur (je parle bien entendu dans le jeu) est un grand moment de satisfaction personnelle. A noter, fait assez rare ces derniers temps, que le jeu ne propose pas de mode online.

En conclusion, Def Jam Fight for New York est un excellent jeu que je recommande chaudement. On peut lui reprocher d’être un peu bourrin et de véhiculer certains clichés du mouvement Hip hop (la violence et la condition de la femme) mais il s’avère particulièrement prenant et réussi. Un des meilleurs de sa catégorie sur Xbox. Je ne vous cache pas que je suis un grand fan de rap et que mes appréciations sont forcément influencées par cette donnée. Néanmoins, ceux qui n’apprécient pas ce genre de musique peuvent quand même essayer le jeu car il en vaut réellement la peine. Après, ils accrocheront ou pas, mais il serait dommage qu’ils passent à côté à cause de préjugés. A bon entendeur…


Xav - 17.12.2004



Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéo

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

Achat

Electronic Arts

EA Games

eagames.com

rubrique vidéos

1 à 4

24 septembre 2004

anglais sous-titré français

non

oui

non

non

18+

Amazon.fr

Les moins

parfois un peu bourrin

clichés par rapport au hip hop

peut ne pas plaire aux réfractaires du hip hop

Les plus

bonne jouabilité

graphismes remarquables

bande sonore qui déchire

héros personnalisables

plein de stars du hip hop US

combats prenants

Technique
Graphismes
Son
Jouabilité
Durée de vie
Note:
82%