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Test : Colin Mc Rae Rally 4

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TOP: mon prénom, prononcé à la française désigne un poisson – écossais pur souche, je me suis orienté à l’âge de 13 ans vers le domaine du motocross, après avoir remporté quelques compétitions de trial j’ai continué dans le domaine du sport mécanique pour me retrouver à bord d’une Talbot Sunbeam en 1986 - vite repéré par la profession, la consécration vint en 1997 lorsque j’intègre l’écurie Subaru - j'ai à l'heure actuelle remporté 25 rallyes - je fais partie des pilotes les plus médiatisés et les plus compétents de ma génération – de mon nom, auront étés tirés pas moins de 4 jeux vidéos – Après un troisième épisode décevant, je reviens cette année avec un jeu portant la mention 04 … je suis, je suis… ?
Normalement, vous avez trouvé depuis bien longtemps, si vous avez lu les liens sur lesquels vous cliquez, sinon, heureux de vous avoir diverti le temps de ces quelques secondes.

C’est non sans un certain pessimisme que la communauté des rois du rallye virtuel attendait Colin Mcrae Rally 04, la simulation censée relever le niveau de la série. Après un troisième épisode décevant (tiens ! J’ai déjà lu ça quelque part) Codemasters s’est emparé de tout ce qu’il leur restait de talent, pour le transmettre dans le Digital Versatil Disc qui se trouve là-bas, devant moi, dans une Xbox prête à gronder.

La manette en mains, on regarde un peu le contenu du jeu, voitures et spéciales disponibles. Au départ la quasi-totalité des rallye-cars sont présentes contrairement aux spéciales, qui elles ne se dévoilent qu’après les avoir parcourues en mode championnat. Cette fois-ci, contrairement à l’opus 3, on peut choisir sa voiture en championnat, fini le « Focus sinon rien »… Aujourd’hui c’est Ford, Citroën, Mitsubishi, Fiat, Peugeot, etc. autorisant par la même occasion un nombre de championnat plus conséquent dont voici les caractéristiques :
-2WD en mode normal : 20 spéciales (4 pour chacun des 5 championnats)
-2WD en mode avancé : 30 spéciales (5 pour chacun des 6 championnats)
-4WD en mode normal : 42 spéciales (6 pour chacun des 7 championnats)
-4WD en mode avancé : 48 spéciales (6 pour chacun des 8 championnats)
-4WD en mode expert : 48 spéciales (6 pour chacun des 8 championnats)
-Groupe B en mode avancé : 30 spéciales (5 pour chacun des 6 championnats)
218 courses à remporter ! Il y a vraiment de quoi faire, et n’imaginez même pas finir premier dans une catégorie en mode avancé sans vous être bien entraîné dans les modes rallye et étape.
Deux cas de figure, soit on préfère l’évolution, et on se contente pour débuter de la catégorie 2WD (2 roues motrices) pour ensuite migrer vers la sélection des monstres : les 4 roues motrices. Soit on rentre d’emblée dans la cour des grands, pour ensuite rouler pépère. Suite aux victoires dans ces deux catégories, le Groupe B deviendra sélectionnable.

Bonjour mon ami la pierre, oh ! Un arbre, comment vas-tu ? Si tu vois monsieur le mur, dis-lui bonjour de ma part, je l’ai manqué de peu… Tel serait le dialogue que tiendrait une voiture de rallye dans laquelle vous seriez pilote. A force d’entrer en contact avec la flore du monde impitoyable du rallye, on se fait forcément des amis. Malgré un réalisme sidérant, la jouabilité est d’un niveau exemplaire, on enchaîne les "droites moyen 50 sur crête" et les "épingles gauche sur asphalte" à un rythme fou. Frein à main, frein moteur, reprise d’adhérence tout répond à merveille, c’est le pied… suivant les caractéristiques de la voiture bien entendu. Si ces derniers mots infirment les quelques phrases qui les précédent, c’est que les pistes sont souvent remplies de pièges et que l’écoute du copilote devient primordiale. Quand Derek Ringer (le copilote de Colin) vous dit de ne pas couper… NE COUPEZ PAS ! et pourtant, par je ne sais quel biais, on fonce dans le panneau ou dans le tas de briques vicieusement placés aux abords de la piste. Psychologique certainement… Ne dit-on pas l’interdit attire ? Bref, l’apprentissage des pistes vous permettra de déjouer les pièges des développeurs.

L’idée de proposer des minis-jeux est très sympathique : pousser les suspensions, les freins, les pneus et même le moteur dans leurs limites est bien pensé, et ajoute à l’immersion du joueur en championnat. Ces défis ne sont pas nécessairement obligatoires, mais peuvent en cas de réussite améliorer les performances du véhicule. Sans oublier les sacro-saints réglages entre deux spéciales, fortement conseillés, car partir avec la configuration d’origine est plus souvent handicapant qu’autre chose. Pour cela il est possible de faire quelques tests (sans chargements !). A cela s’ajoute trois vues, toutes exploitables en cours de partie, une vue à l’intérieur du cockpit, avec les mains du pilote et les essuies-glaces qui s’activent de fort belle manière, ensuite une vue extérieure au niveau du pare-brise puis la vue extérieure classique, à l’arrière de la voiture.
En se remémorant le désagréable épisode 3, on se souviendra d’un manque de réalisme dans la conduite, surtout au niveau des déplacements, on avait plus l’impression de faire tourner la voiture sur un axe que sur la route. Codemasters avait innové, au grand dame des fans de la série. La chose est maintenant réparée, retour quatre ans en arrière à l’époque de Colin Mcrae 2. Pour faire simple, on pourra difficilement faire plus réaliste.

Là où le gameplay atteint la perfection, on ne peut pas en dire autant au niveau de la réalisation. S’il reste tout à fait honnête, le moteur graphique est encore bien loin d’égaler celui de Rallisport Challenge. Même si certaines spéciales en Suède, au Royaume-Uni ou au Japon sont magnifiques, on peste à l’idée de toujours voir ces bêtes aplats en 2D en guise de forêt derrières deux ou trois arbres en semi 3D. La rapidité du jeu ne permet pas de s’en rendre compte en pleine action, mais après une bête collision avec une brique on peu se retrouver devant une sorte de rideau marron et vert… Mais c’est vraiment le seul défaut que l’on pourrait noter à ce stade du jeu. Les voitures étant superbement modélisées, on a un pincement au coeur quand on perd une porte, un pare-chocs ou un capot. La déformation des véhicules n’est pas exagérée et colle bien à la réalité, se prendre un arbre de face à grande vitesse brisera votre pare-brise et causera bien des problèmes au niveau du moteur alors que de côté, ce même arbre n’enfoncera que la porte. C’est du déjà vu, mais ça reste toujours aussi impressionnant, il n’y a qu’à voir les crédits de fin, pour se rendre compte de ce qu’il est possible de faire endurer à ces pauvres morceaux de tôles.
On retrouve évidemment, les effets climatiques propres à chaque région, mais on aurait aimé un peu plus de surprises. Chaque spéciale a ses conditions prédéfinies, il pleuvra ou neigera toujours sur certaines pistes, qu’elles soient faites trois ou quinze fois. Reste qu’elles sont présentes et qu’elles sont bien réalisées. Mention spéciale (il fallait que je la sorte) au Japon qui combine piste boueuse avec reflets et pluie battante, parsemant ainsi la chaussée d’énormes flaques d’eau. Je soupçonne en passant les développeurs de n’avoir fait que de minimes mises à jours sur les anciens rallyes. Le Japon étant un nouveau venu dans le monde du rallye, ils ont du le « créer ». Globalement, CMR 4 n’impressionne pas, mais satisfait, c’est déjà une grande chose de faite.

Les musiques sont comme à l’accoutumée dans la série : géniales… car absentes. Quand on y pense, c’est quoi ces pilotes qui se promènent avec un auto radio… Les bruitages, quant à eux bien présents, proposent des sons bien adaptés à chaque surface, situation ou voiture. Une 2CV ne fera pas le boucan d’une Xsara WRC, et on n’entend pas crisser les pneus dans la boue. Les claquements du pot d’échappement provoquent toujours chez moi cette petite larme au coin de l’oeil, celle qui me fait presser la touche start pour y voir un peu plus clair. Ne critiquons pas un point parfait.

Par Toutatis, la durée de vie de ce jeu est énorme. Pour commencer, terminer le mode principal (1 à 2 joueurs) dans sa totalité, c’est à dire premier des six championnats, prendra bien aux acharnés une vingtaine d’heures. Le mode rallye, pour 1 à 4 joueurs, permet de recourir les spéciales déjà terminées pour se perfectionner, il est possible dans ce mode de créer ses propres compétitions dans la limite de 6 spéciales par rallye. Très intéressant. Puis le mode étape, lui aussi pour 4 joueurs maximum, propose le plus simplement du monde de choisir une spéciale, sa voiture, et de rouler. Ne vous laissez pas duper par la belle barre orange apposée sur le package du jeu, Colin 04 est compatible Xbox Live, mais uniquement pour les tableaux de records, finalement pour une simulation, c’est mieux ainsi. En parlant de record, un petit défaut vient entacher ce bien bon jeu, on ne peut sauvegarder qu’un seul temps par étape sur le disque dur de la machine, seul le meilleur est disponible. Dommage car quand on est à quelques dixièmes du record, on aimerait bien avoir sa petite place. Ceci influence l’utilisation du Live.

Comment vont-ils faire pour Colin Mcrae Rally 05 ? Comment ? Il n’y a plus qu’une chose à changer, le moteur graphique. Jouabilité : parfaite, durée de vie : énorme, sensations : à la pelle. La voilà la vraie simulation de rallye, un poil vieillotte mais tellement grisante.


Inspecteur Gadget - 2.10.2003

 

 

Colin Mc Rae Rally 4

Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

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Codemasters

Codemasters

Codemasters.fr

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1 à 4

19 septembre 2003

français

?

oui

oui (scoreboard)

non

A partir de 3 ans

pas top graphiquement

attendre Rallisport Challenge 2

attendre Colin Mc Rae 5

certains rallyes somptueux

réalisme à couper le souffle

jouabilité parfaite

animation

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

88 %