Test : Blinx the Time Sweeper
Un jeu où l'on peut contrôler
le temps... c'est grâce à ce concept novateur
que Blinx : The Time Sweeper avait attiré l'attention
au dernier salon de l'E3. Après moultes pauses,
rembobinages avant-arrière... le jeu tient-il
ses promesses ?
Blinx est un chat qui travaille comme
ouvrier à la Centrale du temps. Son boulot consiste
à récolter des cristaux de temps pour
éviter d'éventuels bugs temporels. Quand
le patron de l'usine annonce que des malfrats ont enlevé
une princesse et comptent dérober les précieux
cristaux, notre employé modèle est contraint
de faire des heures supplémentaires. Non content
de récupérer les fameux cristaux, le matou
doit neutraliser les vauriens et délivrer la
princesse Peach de service.
Un règlement draconien
L'objectif est simple : nettoyer chaque niveau de tous
les chrono-monstres en moins de dix minutes. A l'instar
de Luigi et Mario, Blinx est équipé d'un
aspirateur, le chrono-spire, engin à l'aide duquel
il aspire les éléments du décor
(poubelles, bancs, troncs d'arbres, appareils-électroménagers,
etc.) pour ensuite les régurgiter sur ses ennemis.
Comme les délais sont parfois difficiles à
tenir, Blinx va pouvoir utiliser les cristaux disséminés
dans les niveaux pour contrôler le temps.
Ceux-ci doivent bien sûr être
récupérés dans un ordre bien précis
(trois lunes équivalent à une pause, quatre
étoiles à deux ralentis, etc.). Tout cafouillage
entraînant l'annulation pure et simple de la combinaison
en cours, on a plutôt intérêt à
ne pas s'emmêler les cristaux.
A la recherche du temps perdu
Il y a cinq types de chrono-commandes : pause, retour
rapide, avance rapide, ralenti et enregistrement. Un
pont s'effondre, on enclenche rewind et l'édifice
est réparé; un ennemi trop collant, on
fait pause le temps de lui balancer un téléviseur
en pleine face, etc. Le principe est sympa et très
simple d'utilisation, le tout est d'avoir les bonnes
options et de se grouiller (les chronos-commandes n'agissant
que quelques secondes). Et c'est là que la bas
blesse : les cristaux étant trop proches les
uns des autres, on a tendance à enchaîner
les mauvaises combinaisons; et quant à speeder,
qu'il s'agisse de sauter, courir ou faire la roue, le
minet est lent, malhabile, comme s'il était trop
serré dans son futal. La visibilité est
elle aussi assez médiocre avec une caméra
sans cesse à recadrer et de gros problèmes
de visée pour les ennemis haut perchés,
un peu comme si Blinx avait un torticolis.
Le temps c'est aussi de l'argent
Au fil des niveaux, Blinx doit aussi révéler
des passages secrets pour récupérer des
médailles et collecter des cristaux d'or permettant
d'acheter divers objets : aspirateurs dernière-génération,
fringues dernier-cri, bombes, vies supplémentaires,
etc. Le jeu comprend plus de 35 niveaux aux graphismes
colorés, ce qui suffirait amplement à
lui conférer une bonne durée de vie si
on ne les traversait pas à la vitesse de la lumière.
En effet, au lieu de proposer de vastes
espaces à la manière d'un Oddword ou d'un
Crash Bandicoot , l'univers de Blinx est divisé
en niveaux brefs que l'on enchaîne sans cinématique
de transition et dans un temps limité.
Le joueur est donc contraint de refaire
sempiternellement les mêmes niveaux pour espérer
les compléter dans leur intégralité,
comme si le jeu était resté bloqué
sur la touche repeat.
The Fan @ Xbox
Gazette
01.11.02
répétitif
caméras
mal placées
musique
agaçante
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graphismes
réussis
héros
très attachant
prenant
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