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Test : Sonic Heroes

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Vous faites partie de la génération Sega ? De ceux qui durant leur jeunesse passaient les repas de famille à jouer sous la table à Triple Trouble sur Game Gear ? De ceux qui s’extasiaient devant la « rougitude » du nouveau Knucles ou encore de ceux qui ont tout tenté pour incarner le Sonic d’or sur Megadrive ? Réjouissez-vous ! Un animal bleu, qui pique et qui s’appelle Sonic fait son come-bick… Son come-back sur Xbox.

Le Docteur Robotnik (Eggman) n’est pas content, il en a assez d’être ridiculisé par un petit bonhomme bleu muni de baskets rouges qui contrecarre tous ses plans de destruction de la planète. Cette fois-ci, il est bien décidé, dans trois jours se sera la fin du monde. Seulement Sonic, malin comme un… hérisson, décide de son côté d’amener deux de ses camarades, Tails et Knuckles, et il a fort bien fait, les pièges et monstres disposés ça et là dans les niveaux seront adaptés à nos trois compères. Maître-mot de cet épisode : Coopération.

Peut-être parce que le jeu s’appelle Sonic Heroes, le choix de la Team Sonic pour commencer l’aventure est instinctif. Le choix, car quatre équipes sont disponibles : la Team Sonic donc, la Team Chaotix, la Team Rose et la Team Dark. Chacune est composée de trois personnages caractérisés par un atout : la vitesse (bleu), la force (rouge) et la capacité de voler (jaune), impliquant les formations : Speed, Power et Fly. On pourra permuter entre ces formations à l’aide les touches Y et B ou plus simplement en passant certaines portes caractérisées par la couleur de la formation. Ces portes sont plus ou moins présentes au cours des premiers niveaux, pour devenir complètement absentes à la fin du jeu, demandant des réflexes de… hérisson pour respecter le timing de certains passages. En optant pour la Team Sonic, on jouera le scénario principal alors que la Team Dark proposera une aventure parallèle dans la narration mais quasi identique dans le déroulement, en grande partie due aux similitudes des actions possibles pour chacune de ces deux équipes. Pour ce qui est de la Team Rose, on aura aussi droit aux mêmes niveaux, mais avec des points de départ et d’arrivée différents, de même que pour la Team Chaotix qui proposera les 21 niveaux de bases (+1 caché) mais dans une optique plus recherche qu’action. Ce qui nous amène au total assez impressionnant de 88 niveaux, sans compter les étapes bonus, pour finir les quatre aventures à 100%, tout en ayant à l’esprit qu’il vous faudra une grosse huitaine d’heures pour finir Sonic Heroes la première fois.

Comme si cela ne suffisait pas, un mode défi est également présent, permettant de rejouer les niveaux déjà effectués en améliorant le score et le classement, E pour le moins bon et A pour le meilleur. En récompense, vous gagnerez des emblèmes qui permettent, tous les 20, de débloquer de nouveaux niveaux pour le mode multijoueur. Limité à deux, celui-ci s’apparente par moment à un Sonic Shuffle (semblable dans le déroulement à un Mario Party), mais pour commencer, seule une épreuve sera disponible, l'Action Race, dont le principe est simple, avec un écran scindé en deux verticalement, il faudra arriver le premier au goal ring, synonyme de victoire. Après avoir débloqué 20 emblèmes, viendra le mode Bataille; et à l’obtention du 120ème, le 7ème et dernier mode sera accessible. Il n’y a pas de quoi se plaindre, le challenge est au rendez-vous.

Venons-en à ce qui peut choquer. Si le fait de porter Sonic Heroes sur toutes les machines de salon est une intention louable, car ne lésant personne, il est dommage de constater qu’il n’a fait l’objet d’aucune optimisation sur Xbox. Attention, cela reste tout à fait correct dans l’ensemble, mais certaines choses seront mal acceptées par les adeptes du bump-mapping et les férus du 60 images par seconde. En effet, les textures restent désespérément plates et relativement peu détaillées de même que les ralentissements se font sentir lors de phases trop chargées en explosions et polygones. Du côté de la modélisation de nos héros, il est difficile de distinguer les différences entre les « modèles » Dreamcast et Xbox, ce n’est en rien un défaut puisque depuis 1998, date de sortie de Sonic Adventure, leur design n’a pas perdu une once de charme. On voit même difficilement ce que pourrait donner un nouveau Sonic pour la prochaine génération de consoles. Le nombre réduit de polygones présents à l’écran parvient tout de même à retranscrire l’ambiance des tableaux d’antan. Les rochers quadrillés de marrons et d’oranges, les bumpers rouges, la jungle, les phases de flipper et les petites boîtes d’objets, tout et là, et même plus. Car les douze personnages pourront maintenant visiter un château hanté où il sera question d’envers et d’endroit. On pourra aussi, devant certains bugs, faire la moue, des murs qui disparaissent ou des ennemis qui n’apparaissent qu’au moment où vous passez une porte… Pour se volatiliser si vous faites marche-arrière, et revenir si vous repassez, et ainsi de suite. La réalisation n’est donc pas à la hauteur de ce qu’une Xbox est capable de faire.

Contrairement aux anciens épisodes, et dû à l’orientation de ce Sonic Heroes, la jouabilité gagne en profondeur. Toutes les touches sont mises à contribution sauf la noire, et pas la moindre confusion n’intervient durant les nombreux niveaux… Si seulement il n’y avait pas eu ces problèmes de caméra… Alors que Sonic Heroes, comme tous les Sonic d’ailleurs, joue dans le registre de l’action rapide, il arrive très souvent que la caméra ne suive pas et reste cachée derrière une porte ou qu’elle se place face au héros, au moment où on la voudrait fixe ou tout du moins stable. Cette caméra vous fera perdre un bon paquet de vie et ce n’est pas la possibilité de la contrôler avec les gâchettes ou le joystick droit qui arrangera les choses, se sera prendre trop de risque que d’y toucher à pleine vitesse. Le joystick gauche, contrairement à celui se trouvant sur Gamecube, n’a pas de base octogonale, ce qui ne facilite pas les déplacements sur les parcelles rapides, et quand il n’y a pas de mur pour vous arrêter, c’est le vide qui vous attend.
On trouve également dans ce jeu le principe d’évolution, sommaire, mais là tout de même. Chaque personnage dispose de trois niveaux de force ou d’expérience; pour les remplir, il suffit de ramasser, après avoir tué un ennemi ou dans les boîtes à objet, des petites boules de couleurs rouges, jaunes ou bleues appelées : Power Core. Les effets de ces « level up » permettent d’évincer bien plus facilement la racaille locale. Knucles pourra par exemple exécuter un coup dévastateur très utile en cas de surpeuplement. De plus, autre nouveauté, la touche blanche déclenche le team blast, attaque de groupe décimant tous les ennemis présents à l’écran, sous réserve que la jauge propre à cette attaque soit au préalable remplie par le ramassage intensif d’objets.

La partie sonore n’est pas caractérisée par la perfection elle non plus. Si les bruitages sont encore identiques à ceux des épisodes Dreamcast, donc agréables, il en est tout autrement pour les musiques. Certains thèmes restent agréables, mais les plus courants sont ceux qui agacent, des musiques qui mériteraient qu’on coupe l’ampli pour ne pas les subir depuis cinq enceintes, le stéréo sera déjà bien assez suffisant. Ceux qui éprouveront du plaisir à les entendre pourront, via le menu extra, les écouter à volonté. Sonic Heroes n’est doublé qu’en anglais mais reste sous-titré en français pour être plus accessible. Dernière chose, on note un temps mort à la fin de chaque étape, après avoir passé le Goal Ring. Il se passera environ cinq secondes durant lesquelles les 3 personnages garderont une pause plus ou moins crédible avant d’avoir la possibilité de visionner les résultats de l’étape. Peut-être pour nous laisser souffler un instant…

Les puristes avanceront qu’un Sonic est un Sonic, et que l’ambiance et la nostalgie rattraperont les défauts d’ordre technique. Certes, ils n’auront pas tort, le charme opère toujours, mais il faut avouer que depuis sa longue absence, certains ont réussi à se faire une place dans le genre de la plate forme, Voodoo Vince et Rayman 3 en tête. Pour avoir un ordre d’idée, disons que ce Sonic Heroes se situe entre Sonic Adventure et Sonic Adventure 2, le premier Sonic Adventure restant à mon goût le meilleur des Sonic « 128 bit ». Si vous n’avez guère apprécié le passage de Sonic à la 3D, il y a de très fortes chances pour que ce Heroes ne vous fasse ni chaud ni froid; en revanche, si pour vous la 3D a été un renouveau positif, alors Sonic Heroes vous comblera de bonheur, pour peu que vous soyez fan. Dans le cas contraire, la note de 70% s’impose.


Inspecteur Gadget - 11.02.2004

 

 

Sonic Heroes

Editeur

Développeur

Site officiel

Site divers

Joueurs

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

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Sega

Sonic Team

Toughteam, Sega

Sonic Heroes Puzzle

1 à 2

6 février 2004

Anglais sous-titré français

non

oui

non

non

tous publics

les caméras

jouabilité délicate

quelques musiques agaçantes

difficulté de certains passages

Sonic sur Xbox

durée de vie

système de coopération

 

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

78 %