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Test : Red Faction 2

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Un nouveau gouvernement a pris le pouvoir, ainsi après l'exploitation capitaliste d'Ulthor sur Mars, vous devrez combattre une nouvelle dictature sur Terre. Vous rendant compte que ce régime ne vaut guère mieux que l'ancien, vous et vos compagnons vous rebellez et patati et patata. Vous voilà donc en compagnie d'une bande qui vous soutiendra à l'occasion. Mais aucun autre membre n'est jouable ce qui est dommage car chacun a sa spécificité : maîtrise des véhicules, éclaireur, sniper, armes lourdes... Au fait, votre nom c'est Alias (spécialisé en destruction)... comme la série mais vous ne ressemblez pas du tout à Jennifer Garner.

Red Faction 2 reprend le geo mode déjà présenté dans le premier épisode. Son principal intérêt est de pouvoir dégommer à peu près tous les éléments du décor (encore que) afin de découvrir des passages secrets. En gros, si vous êtes bloqués, c'est qu'il faut détruire le mur en face; ce qui revient à franchir une porte. Cependant, c'est toujours aussi dirigiste car certains passages doivent être franchis comme on vous l'a demandé et donc les murs cessent tout simplement d'être destructibles. Ce geo mode renforce la caractère "barbare et bourrin" de ce FPS car ici la finesse n'est pas de mise et au vu des 14 armes disponibles, on ne va pas faire dans la frappe chirurgicale ! D'autre part, ce n'est pas non plus l'IA des ennemis qui va nous obliger à nous la jouer tactique et technique. En effet, même si au début les ennemis sont assez malins pour se planquer derrière des murs, que l'on prendra un malin plaisir à détruire (c'est dans ces cas là que le Geo Mod est appréciable), en conséquence de quoi ces derniers débusqués, iront chercher un abri à couvert plus loin; mais c'est avec l'apparition d'une nouvelle espèce de méchants nano-modifiés qui ont gagné en force ce qu'ils ont perdu en QI, que l'on constate les faiblesses de l'IA adverse. Même face à un char, ils continuent à tirer sans s'écarter et meurent lamentablement écrasés.

De nombreuses armes sont donc disponbiles dans le jeu. Vous aurez ainsi droit au pseudo AK-47, au lance-roquettes, au fusil laser, fusil à pompe, lance-missile, mitrailleuse lourde, fusil de snipe et même un lance-mines antipersonnel. Le pistolet et l'uzi peuvent être doublés, chaque main étant gérée par une gâchette latérale sur la manette (vraiment sympa). De plus, il est très très rare de tomber à court de munitions. Les armes, (vraiment excellentes dont une qui rappelle le "far sight" de Perfect dark sur N64 : arme avec un tir laser et zoom qui permet de voir la position des adversaires sur la carte et de les tuer même à travers les murs... génial et vraiment vicieux), ont pour la plupart un tir secondaire (gâchette gauche). Ainsi la mitrailleuse permet de tirer en continu ou en salve de 3 balles, le lance grenades envoie des grenades qui explosent instantanément ou à retardement. Et puis, comme dans Halo, il y a aussi des grenades (bouton Y). Il y en a de trois types : celles à fragmentations, les grenades incendiaires (mes préférées car je suis sadique et j'aime bien voir mes adversaires courir dans tous les sens en feu et en criant de douleur) et les grenades "électriques" qui lorsqu'elles explosent délivrent une décharge électromagnétique qui "immobilisent" le joueur. Enfin, on retouve des mines à retardement. RF 1 avait aussi prouvé son originalité par le recours à la conduite de véhicules. On retrouve ici ces phases de jeux à une différence près, on se contente de contrôler uniquement les tirs, mais plus le pilotage (sauf pour le vaisseau sous-marin et pour le droïde de combat). Là, on passe vraiment au tir au pigeon et le fait de ne même plus pouvoir piloter soi-même engendre un certain ennui car les scènes sont scriptées à outrance, comme celle de la prise d'une mitrailleuse lourde en plein combat de rue ou d'une tourelle d'hélicoptère survolant une ville en pleine nuit.

Côté réalisation, c'est plutôt moyen. Bon, c'est issu de la PS2 mais cela reste tout a fait correct, même s'il ne faut pas s'attendre à la qualité d'un Halo ou d'un Medal of Honor. Cependant, les animations sont assez correctes et fluides, les explosions sont tout de même bien plaisantes. Du coté du son, les coups de feu pleuvent, les musiques sont discrètes mais cela reste tout a fait correct. Nous arrivons à ce que je considère la plus grosse lacune du jeu : la durée de vie. Pour terminer le jeu, il faut compter environ 10 heures, voire 15 dans le mode le plus difficile (perso, je l'ai fini en 8h). C'est trop court effectivement surtout que l'on prend quand même pas mal de plaisir dans cette aventure à détruire les passerelles ou sont postés des snipers ou à faire plein de trous dans les murs afin d'explorer au maximum la carte pour trouver des raccourcis. Au niveau des caractéristiques du jeu, il faut signaler l'existence d'une barre d'héroïsme. Lorsque celle-ci est bleue, l'héroïsme atteint son plus haut niveau mais si elle est rouge, c'est l'inverse. Le niveau d'héroïsme détermine l'issue de la parti. La mort des civils se traduit négativement alors que la découverte de zones cachées augmente le niveau d'héroïsme.

Voyons à présent le mode multijoueurs. Pas de mode Xbox Live, pas de coopération mais un mode offline bien sympathique qui rattrape un peu le mode solo et allonge considérablement la durée de vie (jouable jusqu'à 4). Les maps sont intéressantes et en nombre (plus de 50 !), le Géo-Mod donne de plus au multi une tout autre dimension (arf pas la peine de se la jouer planqué derrière le mur car je vais sans problème venir te tuer). Les divers modes de jeu ne sont pas originaux mais efficaces (le capture the flag, le deathmatch classique ou en équipe, et l'Arena où il faudra attendre la fin du round pour réapparaître). D'autres modes tout aussi connus proposent de posséder un objet le plus longtemps possible sans se le faire prendre (bagman), le tout jouable seul ou en équipe. Car les développeurs ont eu la bonne idée de mettre des bots (car il pleut...). Les "sans amis" auront en effet le loisir de créer des adversaires virtuels en sélectionnant les compétences, armes préférées, apparence et pseudo. Les statistiques de ces joueurs gérés par l'ordinateur seront sauvées tout comme les vôtres durant les parties permettant de suivre l'évolution de chacun et peut-être d'affiner les aptitudes de ses camarades de jeu. Bref, une gestion des bots très satisfaisante. Petite précision, les armes en multi, disposées au sol, sont représentées par des symboles reconnaissables aux couleurs fluo. C'est moins design, certes, mais à quatre en écran splité, cela permet une meilleur lisibilité et une bonne fluidité.

Pour conclure, je dirais que je ne regrette pas de me l'avoir acheté neuf d'autant qu'il est proposé à un prix abordable (une quarantaine d'euros). Cependant, pour ceux qui possèdent le Live, j'en conviens qu'il serait plus judicieux d'attendre Return to Castle Wolfenstein qui, en plus du jeu en ligne, a un mode solo bien meilleur que RF 2 ainsi qu'un mode coopératif. Cependant, même si ce dernier ne rivalise pas avec les ténors du genre sur Xbox, Red Faction 2 peut se targuer de proposer des modes multijoueurs offline étudiés où plus de deux joueurs peuvent s'affronter simultanément. De bonnes choses sont proposées dans ce titre, tels que le géo mode, un bon gameplay et de nombreuses armes, et si THQ nous sort un n°3 avec un mode solo plus long, une meilleur IA et un mode Xbox Live, alors cela pourrait devenir très intéressant.


Peluche - 12.06.2003

 

 

Red Faction 2

Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueurs

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

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THQ

Outrage Games

Thq.com

XboxTV

1 à 4

6 juin 2003

Voix et texte en français

?

oui

non

oui

Déconseillé aux moins de 16 ans

pas de jeu en Live ou link

très court en solo

IA défaillante

grande linéarité

très (trop ?) bourrin

 

nombreuses armes avec combinaison à 2 mains

réalisation correcte

modes multijoueurs sympathiques

bonne gestion des bots

prix réduit

plusieurs fins possibles

 

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

70 %