Accueil
News
Dossiers
Astuces
Wallpapers

Fan Art

Shopping
 
Forum
Partenaires
Equipe
Contacts



flux RSS Xbox Gazette







Test : Dino Crisis 3

Commandez ce jeu sur Amazon


Année 2548, aux alentours de Jupiter, un vaisseau jusqu’alors perdu répondant au nom d’Ozymandias refait surface. Envoyé il y a 300 ans de cela par la Terre, ce vaisseau spatial avait pour but de coloniser l’espace, hélas, mille fois hélas, le contact fut perdu rapidement. Dieu seul sait ce qui s’est passé à bord durant ces 300 longues années… La réapparition de signaux en provenance de l’Ozymandias inquiète les autorités compétentes de notre planète, c’est pourquoi un escadron de reconnaissance, le S.O.A.R, est envoyé afin d’éclaircir cette affaire. Après bien des péripéties vous vous retrouverez dans le vaisseau et bientôt vous découvrirez qu’il est infesté de zombies, pardon, de dinosaures, la rencontre se fera de façon pour le moins croquante.

Bien que le scénario se mette en place durant les deux premières heures, on s’y ennuie ferme. Le plaisir de la découverte d’un nouvel univers, d’une nouvelle ambiance, n’est pas présent, contrairement aux Resident Evil et aux deux précédents Dino Crisis. La faute certainement à une réalisation plus ou moins froide, ne facilitant pas l’immersion, sans parler du système de caméra qui, s’il n’est pas mauvais, se trouve en partie gâché par une jouabilité foireuse. A chaque changement de prise de vue, la direction du personnage est modifiée, ce qui au choix, vous fera tomber, vous conduira dans les bras des sauriens ou sur des murs électrifiés. Évidemment, à force de passer et repasser dans certains lieux, on anticipe les changements de caméra, mais rien à faire, on passe le plus clair du temps à se prendre les murs de plein fouet ou à rater un saut. Pour diriger Patrick ou Sonia, on devra se servir principalement du joystick gauche et de la gâchette droite qui servent respectivement à déplacer le personnage et à utiliser le jet pack. Car maintenant que la 3D a roulé sa bosse, nous avons une plus grande liberté de mouvement, on aura donc droit à de nombreuses phases de plate forme. Les touches X et Y seront mises à contribution pour tirer et la touche B quant à elle servira à sauter. Voilà pour les mouvements fondamentaux, il y a ensuite les boutons secondaires, comme le blanc et le noir, qui permettent de se rendre dans l’inventaire ou de consulter la carte. Assigner ces fonctions à ces boutons est plutôt mal venu étant donné leur relative proximité, on se trompera régulièrement dans le feu de l’action ce qui nous emmènera à l’écran de la carte, plutôt que dans l’inventaire. En cas de détresse, comprendre par là une barre de vie à la limite du zéro, on appuiera souvent par mégarde sur le bouton noir dans l’espoir de se rendre dans l’inventaire alors que c’est le bouton blanc qu’il faut actionner. Il faut d’ailleurs savoir que lorsqu’on quitte une de ces pages, les commandes sont bloquées durant une courte seconde, ce qui ne sera pas le cas des ennemis, causant une mort accompagnée de cris du joueur. L’ergonomie n’arrange donc pas les choses, loin de là. A noter qu’on pourra contrôler Sonia et Patrick, mais sans jamais avoir le choix, ce sera imposé par le scénario, seulement, ils ont tous deux une jouabilité identique.

Pour survivre dans le vaisseau, on pourra passer par le magasin, si, si, un magasin, qui se dévoilera à chaque sauvegarde. C’est avec les points obtenus en réalisant des combos ou en tuant les ennemis qu’on pourra au cours de nos emplettes se procurer des munitions, des kits de rétablissement ou acheter des upgrades pour les diverses jauges affichées à l’écran (vie, énergie et points). Il n’est pas obligatoire d’acquérir ces mises à jour, mais elles faciliteront grandement la tâche de nos guerriers de l’espace. Par contre les munitions des armes seront utiles, non seulement pour tuer les dinosaures mais aussi pour ouvrir certaines portes appelées « portes WASP » en concordance avec le WASP, le module se trouvant dans votre dos. Ce sera en quelque sorte votre meilleur compagnon, car c’est lui qui vous donne la possibilité de voler, mais il permettra aussi de tirer des armes (mini-mitraillettes, canon laser et boules de feu) qui iront directement se charger des ennemis alentours, très pratique en cas d’infériorité numérique ou contre les boss.

La progression dans l’Ozymandias se fait de façon assez originale, car ce vaisseau est en fait modifiable. A partir de terminaux bien gardés, on lancera des séquences de modifications (suivies de cinématiques juste hallucinantes) qui permettront de progresser dans l’aventure. On entrevoit dès le départ de grandes possibilités, mais ces actions sont pour la plupart exécutables une seule et unique fois, impossible donc de revenir en arrière pour jouer les pros du Lego. En regardant le plan, qui est mal fichu soit dit en passant, on voit d’emblée toute l’étendue de la structure du vaisseau. Pas de surprise, on peut savoir à tout instant ce qui nous attendra dans la pièce qui suit : couloirs, grande salle, point de sauvegarde ou objets clés mais pas les ennemis, qui eux apparaissent aléatoirement.

Avec tout cela, je n’ai pas encore abordé le sujet de la réalisation, ce n’est peut-être pas très bon signe… Etant donné que l’action se situe dans un vaisseau spatial, on ne pourra pas voir des immeubles, des volcans, la forêt, de l’eau, dans Dino Crisis, on ne verra que du métal et du verre. La variété n’est donc pas de la partie, et on se lassera vite de tous ces couloirs aux couleurs froides. Heureusement, les textures sont jolies et loin d’être répétitives, avec un peu d’attention on pourra même voir les mécanismes d’une machine tourner derrière un grillage. Les diverses races de dinosaures sont pour leur part très bien modélisées, que ce soit le T-Rex décharné ou les vélociraptors aux allures électriques, on est dans le bon. Il en va de même pour Patrick et Sonia. Sans cela, on n’atteint pas le summum de la beauté, étrange pour un jeu qui a été développé pendant plus d’une année et qui de plus est une exclusivité Xbox.

Au niveau de la bande son, rien à redire, les lasers ricochent comme on les a toujours entendu ricocher dans les films de science fiction et les dinosaures ne miaulent pas. C’est surtout les musiques qui sont plaisantes à entendre, on se croirait par moment dans Metroid Prime sur Gamecube ce qui est un gage de qualité. Le tout avec un Dolby Digital 5.1 qui montre sa toute puissance dans les scènes cinématiques. Les dialogues sont bien sûr parlés mais seulement durant les cinématiques, ce qui étonnera la première fois où on ira discuter avec Sonia en cours de jeu.

Pour voir l’extrémité de l’Ozymandias, et de ce fait, la fin du jeu, comptez moins de 9 heures en mode facile. Les modes difficile et normal donneront forcément un coup de boost à cette durée de vie somme toute assez faible, mais les crises de nerf grimperont aussi, le plaisir se dissipant par la même occasion et comme il n’est déjà pas bien présent en facile… Il faut savoir par contre qu’en finissant Dino Crisis 3 en mode facile, on ne débloquera aucun bonus. La relative difficulté de ce jeu est surtout due à la jouabilité approximative car les énigmes et les puzzles brillent par leurs absences. On n’est pas là pour pousser des cloches à la recherche de la clé ouvrant la cuvette des toilettes (cf. Resident Evil). Question repères, disons que ce Dino Crisis est moins bon que les précédents épisodes et qu’il donne envie de rejouer à Gun Valkyrie. Je me suis souvent énervé sur cette jouabilité à la limite du catastrophique gâchant un titre sur lequel je misais beaucoup. Il fallait vraiment attendre ce jeu et avoir une sacrée motivation pour voir les crédits de fin de ce soft. Si vous n’attendiez pas Dino Crisis, ne l’achetez pas vous le regretteriez, et si vous voulez vraiment jouer à un jeu d’action de la même trempe, procurez-vous Gun Valkyrie qui est plus amusant, plus beau et malgré tout bien plus agréable à jouer.


Inspecteur Gadget - 7.11.2003

 

 

Dino Crisis 3

Editeur

Développeur

Site officiel

Vidéos

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Compatible Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

Commandez ce jeu sur Amazon.fr

Capcom

Capcom

Capcom Europe

Capcom Europe

1

6 novembre 2003

anglais sous-titré français

oui

oui

non

non

Déconseillé aux moins de 16 ans

les angles de vue

les plans mal conçus

tout ça pour ça

cinématiques

réalisation dans l'ensemble

Technique

Graphismes

Son

Jouabilité

Durée de vie

Note

65 %