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Test : Alias

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Annoncé par Acclaim fin janvier 2003 et sorti en avril 2004 sur Xbox, Playstation 2 et PC, alias aura laissé sceptiques un bon nombre de joueurs à qui on ne la fait pas. Sceptiques, car comme chacun le sait, l'adaptation de grosses licences en jeu vidéo n'aboutit malheureusement pas souvent à ce qui se fait de mieux. On pose trois polygones par-ci par-là, on affiche en géant sur la boîte un nom hautement vendeur, et hop ! On engrange le pactole… Pour alias, on s'attendait à ce refrain, et pourtant…

Pour les adaptations de séries télévisées, il est difficile de choisir un épisode bien précis pour en reprendre le scénario, alors bien sûr, il s'agit dans le jeu d'un scénario inédit.
Alors que Sydney est en congé, on l'imagine mérité, elle se voit convoquée par Jack Bristow, son père et accessoirement son supérieur à la CIA. L'agent Jacobs est porté disparu, la routine dans le milieu, mais ce qui inquiète Jack, ce sont les renseignements qu'il a obtenus lors de sa dernière transmission. Anna Espinosa, l'ennemie jurée de Sydney, serait en train de préparer quelque chose de terrible. Le fait qu'elle soit entrée en contact avec Julian Sark et Arvin Sloane ne rassure pas Dame Sydney, et la voici en route pour Monte-Carlo, dans le lieu où Jacobs a coupé tout contact, le casino.

Entré de plein pied dans l'aventure, la première chose que l'on remarque, hormis le vide graphique de ce casino, c'est la modélisation de Sydney. Vêtue d'un costume de serveuse, très léger, il est presque primordial de faire quelques tours de caméra uniquement pour contempler son visage et ses formes, l'un des principaux atouts du jeu il faut l'avouer. Passée la fascination de la ressemblance, on effectue un pas, puis deux, on descend l'escalier et soudain, on trouve l'animation de l'héroïne réaliste, ce qui n'est le cas d'aucun autre personnage durant l'aventure. Les mouvements de Sydney sont très bien décomposés en combat, tout du moins une fois que la maniabilité est assimilée.

Il faut garder à l'esprit qu'Alias n'est en aucun cas un jeu d'infiltration à l'image de Metal Gear ou Splinter Cell. Nous sommes bien en présence d'un jeu d'action. Malgré tout, il est parfois possible de se prendre pour Snake ou Fisher en se cachant derrières les remorques ou les barils, en longeant les murs ou en s'accrochant aux tuyaux pour éviter les combats. Cependant, jouer à cache-cache porte rarement ses fruits car même si les ennemis sont des idiots finis au combat, ils vous découvriront la plupart du temps. Rectification : vous vous mettrez à découvert la plupart du temps. En effet, alors que vous venez de réaliser une " infiltration " parfaite en évitant le combat avec quatre gardes, la seule solution se présentant à vous pour progresser sera d'appuyer sur un interrupteur, là-bas, au fond en plein milieu d'un mur illuminé face à deux messieurs cagoulés. Plutôt rageant alors qu'on vient de perdre quinze minutes à assimiler la ronde des gardes… En général, le résultat sera toujours le même, il faudra se battre ou fuir et passer entre les balles.
Les premiers combats sont peu prometteurs, un temps de latence se fait sentir entre la pression sur la touche et l'exécution du mouvement, les coups partent souvent dans le vide, les ennemis même en groupe ne posent pas problème, etc. Néanmoins, après une petite heure de jeu, on comprend qu'il ne faut pas trop bousculer Sydney. Il ne sert à rien de tapoter son paddle pour sortir des combos comme dans un Tekken, ici, les mouvements et les combats se veulent réalistes. De ce fait les coups sont simples, coups de poing ou de pied, mais aussi et surtout, les contres. En pressant la gâchette droite durant les combats on se met en position d'esquive (automatique ou non), pressez simultanément cette même gâchette et le bouton X, vous réaliserez alors un contre du plus bel effet s'adaptant à la position du corps de l'ennemi, de Sydney et par moment de l'endroit où se situe le combat. Proche d'un mur, Sydney enverra le bonhomme valdinguer pour le réceptionner avec le coup adoré des catcheurs, la corde à linge. Désarmer un possesseur de mitraillette tout en lui tirant dessus est également assez grisant.
Ce qui cassera un peu l'enthousiasme, c'est le fait que les opposants, comme dit précédemment, n'ont pas la prétention de vous tuer, juste de vous ralentir. Et si, honte suprême, vous mourrez lors d'un combat contre quatre de ces pantins, les points de sauvegarde étant assez fréquents, on reviendra vite pour la vengeance.

Les points de sauvegarde très (trop) fréquents ainsi que l'énergie qui se restaure automatiquement (à la manière du Master Chief) font d'Alias un jeu facile d'accès… Jusqu'au niveau de la boîte de nuit, à Rio de Janeiro. Un jeu qui aurait pu se finir en moins de 10 heures en nécessitera plus de 15 à cause d'un bug impardonnable. Malheureusement, les points de sauvegarde de ce niveau sont inutilisables. Si encore ce bug survenait en Arabie Saoudite (le niveau le plus court du jeu) cela n'aurait pas posé de réel problème, mais là, il s'agit tout de même d'un des niveaux les plus longs et difficiles avec l'asile et l'ambassade. Encore une fois, la mort n'est pas causée par les combats mais par les pièges (lasers, caméras, tourelles, etc.) et quand on a compris qu'il faut tomber dans le piège pour savoir comment l'éviter, on se dit que c'est du beau gâchis. Mais attention, si vous mourrez dans ce niveau, vous ne reviendrez pas au début de celui-ci, non, non, non, ce serait trop facile, mais à la dernière sauvegarde du précédent niveau. Et oui, il faudra rejouer près de cinq minutes dans le niveau de l'ambassade de Chine, pour ensuite voir le briefing de la mission de Rio avec, évidemment, les chargements habituels. Résultat, on progresse petit à petit dans ce niveau mais en recommençant à chaque fois. La lourdeur de cette séquence étant ce qu'elle est, on découvre vite que fuir les combats n'est en rien handicapant. Les ennemis ont tous leurs zones réservées et ne franchiront pas une porte si ce n'est pas écrit dans leur script. Ce qui est plutôt pratique à ce stade du jeu, nous évitant ainsi de longues minutes de jeu… avant de mourir au cours des secondes suivantes. Une dizaine d'essais d'environ 40 minutes seront nécessaire pour faire un sans faute dans ce niveau définitivement exigeant.

Faisant partie de ces nombreux jeux multi plate-forme non optimisés, Alias n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de superbe ou même de joli. Il est juste honnête. De nombreux lieux sont agréables à visiter, en particulier l'ambassade de Chine et l'asile mais dans l'ensemble, les textures demeurent trop simples et un coup de polissage aurait pu faire un grand bien aux environnements graphiques. Reste que l'ambiance est très bien retranscrite, notamment grâce à l'habillage des menus, à la modélisation des personnages principaux et au doublage de très bonne qualité réalisé par les acteurs de la série.

Alias est un petit jeu sympathique, et c'est tout. N'espérez pas trouver dans ce jeu des innovations, c'est un mélange d'action/infiltration un peu bancal mais qui procure malgré tout un bon moment de détente. Ce fameux bug de sauvegarde gâchera grandement l'intérêt de ce jeu aux yeux d'un joueur lambda, en revanche, il en faudra plus pour stopper les fans de la série.

Inspecteur Gadget - 9.01.05



Editeur

Développeur

Vidéo

Joueur(s)

Date de sortie

Langue

Mode 16/9

Dolby Digital

Xbox Live

Compatible LAN

Age recommandé

Achat

Acclaim

Acclaim

rubrique vidéos

1

9 avril 2004

textes et voix en français

non

oui

non

non

12+

Amazon.fr

Les moins

impossible de sauvegarder à Rio... donc difficile de finir le jeu...

ennemis idiots

combats longs à maîtriser

ergonomie dans les menus

Les plus

excellent doublage

modélisation et animation de Sydney

ambiance bien retranscrite

Technique
Graphismes
Son
Jouabilité
Durée de vie
Note:
70%