|
Test : Naruto - The Broken Bond |
Xbox
360 | |
|
|
Editeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Montréal
Site officiel : ubi.com
Vidéos : site officiel
Date de sortie : 20.11.2008
Achat : Amazon.fr, CeDe.ch |
| |
|
Langue : français et japonais
Joueur(s) hors ligne : 1 à 4
Xbox Live : oui
Joueurs en ligne : 4
Age recommandé
: dès 12 ans | |
Suite directe de Naruto Rise of a Ninja, ce nouveau cru nous amène dans le village de Konoha
ravagé par la dernière bataille, celle opposant Orochimaru et le dernier Hokage, Sabutori. Naruto y assiste aux funérailles de Sabutori, s'étant sacrifié pour la sauvegarde
de son village. La priorité est maintenant de reconstruire le village et de le protéger, mais surtout de trouver un nouvel Hokage.
La base du gameplay de ce Naruto The Broden Bond est relativement similaire au dernier opus sorti fin 2007. A savoir, un jeu d'aventure/action avec une touche de combat.
A la différence de Rise of a Ninja, The Broken Bond ajoute une dimension exploration bien fichue. Un peu à l'image d'un Zelda, les protagonistes de l'aventure développeront de nouvelles
capacités qu'il faudra utiliser aux bons endroits pour dévoiler de nouvelles zones. Une rive trop éloignée? Un petit justu du « multi-clonage » et naruto
se multiplie jusqu'à pouvoir former un pont avec ses clones. Des mécanismes difficile d'accès? Kiba ou Shikamaru pourront se faufiler grâce à leurs transformations respectives.
Comme les choses sont bien faites, la découverte
de ces nouveaux jutsus va souvent de paire avec
les nouveaux obstacles, si bien que l'on peut
avancer dans le jeu sans grandes embuches, cela
dit, revenir parfois sur ces pas permet de trouver
de nouvelles zones si l'on est avec le bon équipage
(que l'on ne choisit jamais).Cette nouvelle
dimension est une réelle bouffée
d'air frais pour ce Naruto endiguant ainsi la
répétitivité de son prédécesseur.
A croire que Ubisoft a entendu nos doléances.
Cela dit, même
si la durée de vie est à la hauteur,
comptez une quinzaine d'heure de jeu (et bien
plus si l'on veux découvrir tous les
recoins et secrets), on regrette au plus haut
point le déroulement du scénario.
La moitié des missions principales se
révèlent être d'une bêtise
rare : récolter des fleurs, sauver une
usine de chips (les meilleures du Monde, ça
peut valoir le coup) . Avouons que cela fait
tache alors qu'une heure auparavant, il était
question de sauver des vies ou de vengeance.
Bref, si on se laisse porter par l'univers coloré
et bon enfant de la licence, cela peut n'être
qu'un détail anodin, mais pour les plus
regardants, cela fera tache. Une fois le jeu
terminé, il faut savoir que l'on peut
continuer de jouer pour récolter tous
les bonus, carte, pièces et défis
restant. De quoi prolonger un maximum la durée
de vie. En plus de cela, le jeu dispose d'un
mode combat, plutôt anecdotique, dans
lequel on découvre au fur et à
mesure les personnages que l'on débloque
dans l'aventure. Celui-ci permet aussi de jouer
en ligne.
Tout cela ce situe
dans un monde bien plus étendu que le
précédent épisode. Konoha,
toujours gigantesque, est entourée de
zones encore plus vastes comme par exemple le
temple en ruine, la forêt ennemie, la
source d'eau chaude ou dans une moindre mesure,
la ville de Tanzaku qui fait plutôt office
de zone où il sera question de réaliser
des mini-jeux et autres défis. Tout cela
est réalisé d'une fort belle manière.
On reste toujours avec un cel-shading très
adapté à l'univers de l'anime.
La forêt bordée de lac avec ces
rayons de soleil qui percent les denses feuillages
sont de toute beauté, qui plus est, avec
des journées décomposées
(jour, soir, nuit) et autant de variantes de
couleurs possibles. Les personnages sont aussi
très fidèles à la patte
graphique de Masashi Kishimoto. Les arènes
de combats sont aussi bien plus nombreuses et
donc variées. Combattre sur l'eau, sur
un sol rocheux, dans une prairie où les
vaches nous observent. Encore une fois, les
développeurs nous ont écoutés.
Seul bémol néanmoins, on remarque
que les ennemis lambda sont très souvent
identiques et que les protagonistes principaux,
lorsque les gros plans s'en mêlent, n'ont
pas une animation faciale des plus réussies.
La jouabilité quant à elle est d'une
étonnante fluidité. Tout sort
comme on le voudrait et la progression faite
par les différents tutoriels biens intégrés
à l'aventure y est sans doute pour beaucoup.
On redécouvre même plusieurs heures
après le début de l'aventure le
plaisir de bondir de toit en toit, à
la manière d'un Crackdown,
avec une facilité déconcertante.
Pour ce qui est des combats, les jutsus sont
simples à placer. Sous réserve
que notre jauge de chakra soit suffisamment
remplie, on devra, après pression sur
la gâchette gauche, exécuter une
séquence avec les joysticks. Quelques
secondes de concentration sont nécessaires
et souvent s'en suit une séquence ravageuse
pour les rétines et la barre de vie de
l'opposant. A chaque fin de combat, une pluie
de billets tombe dans l'arène et l'on
a quelques secondes pour en ramasser un maximum.
Ceux-ci seront d'une grande aide dans les échoppes
disposées ici et là pour faire
le plein de ramens, de pilules de santé
ou encore s'acheter de nouvelles compétences.
Alors qu'elle n'était disponible qu'en téléchargement
dans Rise of a Ninja, la version japonaise est
ici d'office incluse dans le DVD. Le choix de
la VO ou de la VF est d'ailleurs proposé
dès le lancement de la première
partie et peut être changé à
la volée en pleine partie dans les menus.
Au sujet de la bande son, elle est composée
de morceaux officiels de l'anime. Gage de qualité
et de respect total de l'uvre.
Ce Naruto -The Broken Bond est un très bon jeu. Les fans en auront pour leur argent tant la durée de vie et la qualité du titre sont au rendez-vous. Les
non-initiés à l'univers de Kishimoto y découvriront un univers enchanteur où il fait bon se mouvoir. Très facile d'accès et doté d'un côté exploration
non négligeable, Naruto The Broken Bond est une valeur sûre sur Xbox 360 que l'on aime ou pas le petit ninja blond. Farewell.
Inspecteur Gadget- 23.12.2009